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Nelson Pickett

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Nelson Pickett Empty Nelson Pickett

Message  Invité Mar 16 Oct - 17:13

    Prénom : Nelson
    Nom : Pickett
    Âge : 33 ans

    Epoque et lieu de naissance : Fin du XIXe siècle (Angleterre victorienne), naissance le 18 avril 1856
     
    Physique, Caractère : A quoi ressemble physiquement votre personnage ? La description doit être conforme à l'avatar qui sera exclusivement une photo noir et blanc.

    Nelson Pickett n'attire pas forcément le regard. Malgré sa grande taille (1m75) pour son époque, il reste plutôt discret. C'est volontaire de sa part, il n'aime pas se mettre en avant, car cela lui a souvent causé des ennuis par le passé. Pourtant, il aime partager une conversation avec autrui. En effet, Nelson veut tout savoir sur tout. Plutôt attiré par les sciences, il peut aussi être passionné par n'importe quel autre sujet : cuisine, littérature, musique, criminologie, etc. Son cerveau et son laboratoire sont donc remplis de toutes ces choses qu'il a pu collecter au cours de sa vie.

    Nelson a un physique plutôt agréable mais il ne cherche pas à séduire. Son regard est sombre et fuyant, ses cheveux souvent ébouriffés et ses vêtements froissés et mis de travers. Tout cela lui donnerait presque un côté savant fou qu'il ne renierait pas. Il aime cultiver son côté excentrique qui lui permet d'éloigner les importuns et les curieux. Néanmoins, c'est quelqu'un de bon, loyal et honnête. Mais il peut franchir les limites de la bienséances et de la loi, s'il estime qu'il ne porte aucune réel préjudice ou si le préjudice causé est bien moindre par rapport au résultat escompté. Par exemple, il n'hésitera pas à voler un cadavre à la morgue, s'il cherche à réaliser une expérience très importante pour lui. Il peut aussi être très naïf et facilement manipulable. Mais depuis peu, sa méfiance est bien plus importante, voire exacerbée...

    Ordre choisi : Explorateur, dans un premier temps.

    Métier exercé dans l'époque d'origine : Chercheur en chimie et physique.

    Métier ou fonction après son premier voyage : Chercheur en sciences diverses (physique, chimie, mécanique, archéologie, médecine, etc.), inventeur.

    Histoire :
    Entre trois et dix pages maximum.

    Chapitre 1 : Les jeunes années

    Il avait beau avoir des souvenirs de sa plus petite enfance, Nelson ne put jamais se remémorer ses parents. Qui étaient-ils, d'où venaient-ils, comment étaient-ils morts... La seule réponse qu'il obtenait de la vieille tante qui l'avait éduqué depuis leur disparition était la suivante : son père était tombé à la guerre et sa mère s'était laissée mourir de chagrin. Nelson n'y avait jamais vraiment cru mais il n'avait pas eu d'autre choix que d'accepter cet état de fait. Il était orphelin depuis l'âge de quatre ans. Mary Pickett, la tante éloignée qui avait obtenue la garde de l'enfant, en l'absence d'autres membres de la famille, n'était pas quelqu'un de désagréable. Elle s'était toujours occupé de Nelson avec attention et rigueur. Mais elle manquait de tendresse et de douceur, ce que seule une mère peut apporter.

    Ils logeaient dans un appartement modeste mais coquet dans un quartier populaire du vieux Londres. Le garçon apprit rapidement à jouer tout seul car il n'avait jamais l'autorisation de sortir dans la rue. Mary ne voulait pas qu'il y côtoie les « petits voyous » qui traînaient jusqu'à la nuit tombée. Ainsi, Nelson dut s'inventer des histoires, des aventures qu'ils vivraient dans les seuls paysages que la fenêtre de sa chambre lui offrait. Quand il fut capable de déchiffrer les phrases qui tombaient sous ses yeux, il se mit alors à lire tout ce qu'il trouvait. Fort heureusement, sa tante possédait une collection assez conséquente de livres de tous genre, héritage d'un mari cultivé mais parti beaucoup trop tôt lui aussi. Le petit garçon pouvait passer des heures entières à dévorer des ouvrages parfois bien trop complexes pour lui, mais qui lui permirent au fil du temps d'acquérir une culture générale bien au-dessus de la moyenne.

    À court terme, les effets de cette boulimie littéraire furent désastreux pour Nelson. Les autres élèves de l'école qu'il fréquentait comprirent très vite qu'ils avait affaire à un gosse pas comme les autres. Et depuis la nuit des temps, les enfants ont cette stupide habitude de rejeter ceux qui ne sont pas comme eux. Nelson devint ainsi la tête de turc de l'établissement entier. Ces années furent peut-être les plus difficiles pour lui, mais il garda la tête haute et encaissa les coups dans pleurer. De plus, il ne s'arrêta pas de lire et d'apprendre... bien au contraire. Il continuait d'absorber une grande quantité d'écrits : des romans, des nouvelles, des traités scientifiques… Il put alors accéder à un collège de haute réputation.

    Dans cet environnement plus studieux, plus instruit et plus mature, Nelson s'attendait à être un peu plus tranquille. En effet, la plupart des collégiens étaient de bonne famille et ne voulait pas décevoir leurs parents à propos de leurs études. Mais quand un petit prolétaire je-sais-tout s'incruste dans un tel milieu, il ne doit pas s'attendre à une haie d'honneur. Nelson le comprit très vite et fit tout ce qu'il put pour ne pas se faire remarquer. Pourtant, ses résultats scolaires attisèrent les convoitises et les jalousies et un groupe de garçons se mit à nouveau à le persécuter. Parmi eux, il y avait un grand gaillard, loin d'être bête, nommé Harold Bowers. Celui-ci avait aussi d'excellentes notes et jouissait d'une bonne image auprès des professeurs. Pourtant, tous les élèves savaient très bien la vérité : Harold était un véritable filou, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il profitait de son physique imposant pour voler les devoirs des très bons élèves ou carrément leur demander de rendre une copie à son nom. Ce chantage permanent tournait plutôt bien. Nelson fut le seul à refuser et son nez cassé en est encore la preuve. Cette force de caractère caché derrière une grande discrétion surprit Harold qui mit un point d'honneur à éliminer ce rival. Cette opposition fut exacerbée au fil des années, jusqu'à la dernière de lycée.

    Les élèves les plus brillants commençaient à postuler pour les plus prestigieuses universités. De son côté, Nelson espérait intégrer Oxford et son département 'Physique-Chimie' réputé dans tout le pays. Mais les places étaient chères et peu nombreuses. Et comme par hasard, Harold avait les mêmes ambitions. Les recruteurs de la prestigieuse université vinrent rencontrer les postulants, qui avaient pour tâche de réaliser chacun un mémoire sur la physique atomique et ses débouchés, qui en était alors à ses balbutiements. Pendant des semaines, Nelson passa ses nuits à se documenter, à cogiter sur le sujet et à rédiger un exposé qu'il espérait révolutionnaire. De son côté, Harold ne semblait pas faire autant d'efforts. On le voyait traîner dans les pubs ou bien fréquenter les jeunes femmes de moins en moins prudes de l'école pour filles.

    Lorsque le jour fatidique arriva, les deux garçons se croisèrent dans les couloirs du lycée, environ deux heures avant l'entretien. Harold, qui faisait encore une tête de plus que son camarade, n'eut pas beaucoup de mal à s'emparer du manuscrit de Nelson, que celui-ci avait en main et relisait avec concentration. Le jeune garçon tenta bien de l'en empêcher mais un violent coup de poing dans l'estomac calma ses ardeurs. Plus tard, dans l'amphithéâtre du lycée, tous les élèves qui étaient candidats pour intégrer l'université étaient assis au premier rang et s'observaient exposer leur travail devant les membres du jury. Ils passaient par ordre alphabétique et Harold fut l'un des tous premiers à se présenter. Il arborait un sourire confiant et lança un petit clin d’œil condescendant en direction de Nelson, qui bouillait sur place. Pourtant, après quelques minutes, l'atmosphère changea rapidement. Harold ne put que constater l'hilarité chez les membres du jury. D'ailleurs, l'un d'eux interrompit le jeune homme, lui expliquant qu'ils avaient suffisamment perdu leur temps. Harold tourna la tête et vit alors que Nelson riait lui aussi et qu'il avait entre les mains un autre manuscrit. Le vrai, certainement. Le garçon avait anticipé le racket d'Harold et en avait profité pour l'éliminer de le course.

    La suite était cousue de fil blanc. Nelson partit à étudier à Oxford pendant de nombreuses années, alors que son rival avait néanmoins réussi à intégrer une bonne université, mais d'importance secondaire. Ainsi, leurs routes ne se croisèrent plus pendant très longtemps. Le jeune Pickett réussit de brillantes études et fit notamment la connaissance d'un des plus éminents physiciens britanniques. Le vieux professeur prit Nelson sous son aile et lui enseigna tout ce qu'il put lui enseigner. Cette époque coïncida avec le décès de sa tante Mary. La collaboration qu'il entretenait avec ce professeur lui fut très bénéfique. En fin de compte, le jeune garçon termina major de sa promotion et obtint un travail en or. Il fut employé par un prestigieux laboratoire pharmaceutique. Ce job n'avait qu'un but alimentaire : en parallèle, Nelson avait emmenagé dans un petit appartement du centre-ville londonien et avait installé un laboratoire dans la cave de celui-ci. Il y menait ses recherches en physique, surtout, mais aussi dans une multitude d'autres domaines scientifiques. Sa curiosité ne l'avait pas quitté, bien au contraire. Il mena ainsi une vie de solitaire heureux.

    Jusqu'au jour où...

    Chapitre 2 : La maturation

    Spoiler:

    (extraits du journal personnel de Nelson Pickett)

    Lundi 30 septembre 1889
    Mes recherches avancent bien. Mon travail me laisse suffisamment de temps pour mener à bien mes expériences le soir et le dimanche. Mes premiers salaires m'ont permis de m'équiper avec du matériel haut de gamme. Mes travaux sur l'atome doivent absolument rester secrets car je sais pertinemment qu'un bon nombre d'autres physiciens sont sur le coup. J'ai confiance en mes capacités et je ne peux que réussir à déterminer la constitution des éléments qui gravitent autour de l'atome.

    Jeudi 10 octobre
    Je pense avoir trouvé un angle intéressant pour obtenir une bonne piste dans mes recherches. Je vais avoir besoin d'un de ces nouveaux microscopes électriques qui coûtent une fortune. Je n'ai pas le choix, cet investissement me rapportera cent fois plus ! Mes conditions de travail au laboratoire sont toujours satisfaisantes même si les autres chercheurs ne semblent pas m'apprécier. J'en entendu dire que je serais un sauvage. Leur ignorance m'amuse et m'exaspère à la fois. En revanche, je m'entends bien avec la nouvelle. Elle s'appelle Diane Jones et, malgré sa jeunesse, elle ne manque pas d'esprit.

    Vendredi 18 octobre
    J'ai obtenu des images sensationnelles ! Mes résultats ne font preuve d'aucun doute : un courant électrique circule dans ces éléments. Je suis aussi excité qu'un enfant la veille de Noël ! J'ai fait part de mes recherches à Diane. Elle partage mon enthousiasme. Nous avons beaucoup d'affinités. C'est agréable de travailler avec quelqu'un qui partage votre vision du monde. Pour ne rien gâcher, elle a un sourire ravissant et un rire aussi pur que l'onde vibratoire du cristal.

    Lundi 21 octobre
    Ce week-end n'a pas été bavard en satisfactions dans mes recherches. Les éléments observés sont remarquables et possèdent un mouvement particulier. Je suis certain de les décrypter avant la fin de l'année. Ce soir, Diane m'a invité à boire le thé chez elle. Je me moque de savoir si c'est inconvenant, j'ai accepté. C'est une jeune femme vraiment charmante. Je me demande jusqu'à quel point je l'apprécie.

    Samedi 26 octobre
    Nous sommes peut-être allés trop vite. Peu importe ! Ce que je ressens pour elle, je n'arrive pas à y mettre un nom. De plus, c'est certainement réciproque. Cette fois-ci, c'est moi qui l'ai invitée à venir prendre le thé. Je lui ai fait visiter mon laboratoire, elle a semblé drôlement impressionnée. Je ne sais pas si elle s'est rendue compte du privilège que je lui faisais. Encore personne n'avait descendu ces marches qui aboutissent à ce que j'appelle affectueusement « mon antre ». Elle a été très curieuse, s'étonnant de mes recherches sur le cerveau humain (et notamment de la présence d'un vrai spécimen), s'extasiant devant ma collection d'ouvrages de médecins grecs de l'Antiquité ou d'humanistes français du XVIIe siècle, observant avec attention mes alambics qui distillaient une solution de nitrate qui pourraient soulager les maux de tête en procurant des hallucinations, cherchant à mieux comprendre ma théorie sur la circulation de l'électricité dans les atomes. Actuellement, elle dort à mes côtés, à même le sol, sur le tapis où nous avons étalé toutes les couvertures que j'ai pu trouver. Je sens que le soleil ne va pas tarder à faire son apparition. La nuit a été courte mais intense. Je vais essayer de me reposer un peu, dans les bras de Diane.

    Dimanche 27 octobre
    Ce matin, je me suis réveillé seul, un peu perdu mais je ressentais toujours un sentiment d'extase. Elle est donc partie mais elle m'a laissé un adorable message. Elle avait des obligations mais elle espère me revoir très vite. Je vis un rêve éveillé... Seule ombre au tableau, je ne parviens pas à remettre la main sur mon carnet. Mais il faut avouer que mon laboratoire est sens dessus-dessous.

    Lundi 28 octobre
    Je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai beau avoir retourné mon laboratoire dans tous les sens, il m'a été impossible de retrouver mon carnet. Toutes mes dernières découvertes et réflexions y étaient consignées, c'est un désastre. J'ai bien tenté de chercher aussi dans ma mémoire, mais celle-ci me fait défaut, les dernières équations étaient trop complexes. Au travail, Diane était absente. Je n'ai pas eu de nouvelles.

    Mardi 29 octobre
    Ce ne pouvait être une coïncidence et je me suis renseigné auprès du responsable du personnel. Je suis tombé de haut : elle m'a donné un faux nom. C'est Diane Bowers. Je crois que j'ai eu la sensation de perdre connaissance pendant quelques secondes. Si c'est bien ce que je crois, je suis en train de vivre un enfer. Je prie pour que ce ne soit qu'un cauchemar. Mon dieu, faites que je me réveille... Je vous en supplie...

    Samedi 4 novembre
    Je ne pouvais plus tenir. Je DEVAIS savoir. J'ai me suis procuré l'adresse de ce vaurien d'Harold. C'est lui-même qui a ouvert la porte, lorsque j'ai sonné la cloche. J'aurais voulu ne plus jamais voir ce visage de faux-jeton, de fouine, de salopard... J'ai tout de suite eu la confirmation de ma théorie, dès que j'ai vu son regard. Il me toisait avec condescendance, derrière un étonnement feint. Il a fait semblant de ne rien comprendre à ce que je balbutiais. Il est vrai que la colère m'a fait perdre toute lucidité. Il a écourté le dialogue et au moment où il me claquait la porte au nez, je l'ai vue. Elle m'a regardé une fraction de seconde avant de baisser les yeux. Je me suis assis devant la porte et j'ai pleuré pendant au moins vingt minutes. Je suis perdu.

    Mercredi 13 novembre
    Je n'y arrive pas. C'est impossible ! Je m'applique à refaire tout comme avant mais je n'y arrive pas ! Je suis bloqué inexplicablement par une variable que je n'arrive pas à intégrer. Je ne sais plus ce que je ressens. Panique, désespoir, rage ? J'ai réussi à distiller une poudre que je me suis procurée dans un lieu que je n'aurais jamais pensé fréquenter. On m'a promis qu'elle m'apporterait euphorie et lucidité. Évidemment, c'est faux. Ça m'a rendu malade, mais je vais retenter en modifiant les dosages. Et demain, je n'irai pas travailler. J'ai besoin de plus de temps.

    Lundi 25 novembre
    Il m'a fallu démissionner. On ne m'a pas laissé le choix, soit-disant que je serais trop souvent absent et que j'avais perdu toute efficacité. J'ai même parfois eu l'impression que les autres avaient peur de moi. Je dois avouer que je n'ai plus la tête à leurs conneries de sous-médecine. Je n'ai plus la foi pour concevoir des placebos pour les vieilles ladies hypocondriaques. Je suis tombé sur un miroir, j'ai vraiment une sale tête. J'ai le teint blanchâtre et des cernes de trois pouces qui tombent sur mes joues. Je ne sais pas si je m'en relèverais. Je dois me remettre au travail.

    Jeudi 5 décembre
    C'est terminé. J'ai au moins un poids qui s'envole : je n'ai plus besoin de me donner de la peine. Mes travaux, oui MES travaux, ont été publiés aujourd'hui dans le « Scientist Observer ». Signés par Harold Bowers. Évidemment, comme je l'espérais il n'y a pas si longtemps (mon dieu...), la communauté est en ébullition car c'est une découverte majeure. Et c'est cet imposteur qui récolte les lauriers. J'ai envie de crever ou d'aller l'étrangler de mes propres mains. La seule chose qui m'amuse, c'est le temps qui lui a fallu pour parvenir à déchiffrer mes notes. Faible consolation...

    Dimanche 8 décembre
    Cela faisait presque dix jours que je n'avais pas vraiment mis le nez dehors. La ville était silencieuse, recouverte d'un épais manteau blanc. Londres est à la fois envoûtante et mélancolique lorsqu'elle se pare de neige. Pourtant, nous sommes toujours en automne. Plus tard, j'ai croisé un groupe constitué d'étranges individus. L'un deux était accoutré comme dans les livres d'histoires sur la Rome Antique que je dévorais chez tante Mary. Un autre était quasiment nu et ne semblait pas souffrir du froid. Mais ce qui m'a le plus interpellé chez eux, c'était comme une insouciance impalpable, comme s'ils se foutaient éperdument de quoi demain sera fait. Je les envie, même si c'est de quoi hier est fait, qui me cause du soucis...


    Chapitre 3 : Rupture

    Avec quelques semaines d'avance, l'hiver prenait place au cœur de la capitale anglaise. Les rues sombres typiques de la période victoriennes, les mêmes rues où un certain Jack avait fait tant de bruit, prenait une teinte plus claire, plus gaie. Pourtant, après la neige, vient la boue. Et le sombre quotidien des petites gens perdure. Pour Nelson, rien ne s'arrangeait. La propriétaire de l'immeuble dut lui demander de rendre son appartement pour cause de loyers impayés. Néanmoins, elle accepta de lui laisser l'usufruit de son laboratoire pour une somme modique. Officiellement, elle se moquait de ce local peu utile dont on n'accédait que par une trappe au fond de la cour privée de l'immeuble. En réalité, elle avait été terrifiée par ce qu'elle y avait vu et avait préféré ne plus avoir à y mettre les pieds.

    Ainsi, l'ancien chercheur prometteur vivait dans cette grande pièce où il entreposait tout son matériel et menait encore de nombreuses expériences. Il y dormait aussi, sur un vieux divan qui trônait dans un coin. Nelson se sentait bien dans ces lieux. C'était son jardin secret.

    Il croisa encore de nombreuses fois les étranges étrangers. Il comprit rapidement que ces gens avaient pour habitude de se rendre dans le pub qui se situait dans sa rue : Le MacLaren's. C'était un établissement sordide où le Nelson du passé n'aurait jamais pensé mettre les pieds. Mais aujourd'hui, ces personnages étaient trop intrigants et les quelques bribes de conversation qu'il avait interceptées avaient attisé sa curiosité. Ainsi, un soir où la pluie faisait disparaître les derniers morceaux de neige qui survivaient sur la chaussée londonienne, Nelson poussa la lourde porte en bois du pub. Il faisait presque plus sombre à l'intérieur qu'à l'extérieur, mais ses yeux s'habituèrent vite à l'obscurité. Il put alors distinguer le comptoir derrière lequel se tenait un vieil écossais à la mine patibulaire. Celui-ci était en conversation avec un homme assez jeune, qui portait un costard élimé et délavé. Au fond de la pièce, un petit groupe de personnes semblait jouer aux cartes. Quand Nelson mit le pied dans le pub, les conversations stoppèrent et ceux du fond se retournèrent pour le regarder. Puis au bout de quelques secondes pesantes, tout ce petit monde reprit son activité, comme si de rien n'était, comme si le nouveau venu était accepté. Celui-ci s'approcha du comptoir et grimpa sur un tabouret, devant le regard interrogateur de l'écossais.

    Un scotch, please. Double.

    L'homme à ses côtés, avait quelque chose d'étrange dans le regard. Ses habits abîmés étaient presque anachroniques. Nelson n'était pas tellement à l'aise.

    Possessions : Des vêtements, bien entendu, la clé de son laboratoire et quelques pièces de monnaie.

    Permissions : Autorisez-vous la pnjisation de votre personnage par vos partenaires ? Merci de spécifier sur le pnjisomètre votre tolérance. Libre.

    Autorisez-vous les autres joueurs à influer sur le jeu de votre personnage via la zone RP Blue Hospel, c'est à dire à vous atteindre par le monde des rêves ? Oui !

    Disponibilités in RP (cadence de jeu): Grosso modo 3 fois par mois

    Espace personnel : ?

    Décharge responsabilité :

    Joueurs majeurs: "Moi, joueur du compte personnage Nelson Pickett, déclare avoir pris connaissance que ce forum comporte une sous section interdite et cachée aux - 18 ans. Je prendrai soin de protéger la sensibilité des plus jeunes en usant des espaces consacrés si mes récits contiennent des propos violents, choquants ou à caractères érotiques. Toute infraction délibérée sera sanctionnée par la suppression de mon compte. Je prends connaissance de ces conditions en m'inscrivant et les accepte. L'administration du forum ne saurait en être tenue pour responsable."

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Message  Le Dévoreur de temps Mar 16 Oct - 21:05

Bonsoir Nelson,

Sois le bienvenu sur Autres Vies ! J'ai lu ta fiche d'un seul trait et elle m'a captivé. Pauvre Nelson victime de la rouerie d'une femme ! Tout est narré de façon agréable et cohérente. Un style alerte et concis mais qui n'exclue pas la sensibilité. Je ne vois aucune objection à ta pré validation et le Dévoreur, qui se tient assis juste à côté de toi, si j'ai bien compris, va bientôt engager la conversation.

Je te répondrais donc prochainement.

Spoiler:

Tu peux d'ores et déjà recopier ta fiche dans le topic voyageurs en chemin (après avoir corrigé) et je déplacerai cet exemplaire dans le topic au fil du temps où sera plus tard ouvert ton espace personnel.

Je suis vraiment très content de t'accueillir parmi nous! Je te souhaite bien des aventures en d'Autres Vies!

Le Dév
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Empreinte : L'histoire de Vladimir Stanzas ou comment on devient le Dévoreur de Temps
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