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Ötis Albamanus

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Ötis Albamanus Empty Ötis Albamanus

Message  Invité Jeu 2 Fév - 20:12

    Prénom : Ötis
    Nom : Albamanus
    Surnom : La main blanche
    Âge : 34 ans

    Epoque et lieu de naissance : Gałęzie, 1760, France. Lieu de naissance inconnu, a vécu quelques temps au couvent des Cordeliers d'Embrun (franciscains), actuelles hautes Alpes

    Physique, Caractère : S’il était un homme plutôt grand pour son époque, il est loin d’être un géant, il porte alors un bon mètre soixante quinze. Ses épaules larges lui assurent une certaine envergure mais il n’est pas du tout athlétique. Un religieux qui a toujours aimé lire, pénitent et enclin au jeûne n’a pas beaucoup de gras superflus. Sa silhouette n’est en tout cas pas particulièrement marquante en comparaison de sa peau. D’un blanc presque surnaturel, Ötis est albinos. Ce teint n’a rien de flatteur chez lui et accentue un aspect cadavérique dont il se serait bien passé. Ses cheveux coupés courts sont d’un blond presque blanc et ses deux pupilles de glace ont parfois des auréoles rougeâtres si le soleil s’est trop imposé à lui. Il serait presque un enfant de la lune. Blessé à l’œil gauche, il garde une vilaine cicatrice au niveau de la pommette. Il n’a rien d’un homme laid mais il n’a rien non plus de séduisant. Peut-être que l’expression de son visage y est pour quelque chose, il ne sourit pratiquement jamais accentuant sans le vouloir cette distance énigmatique. Il ne semble pas forcement en colère ni même agressif mais on se méfie de lui de façon systématique. Il parle d’ailleurs avec douceur la plupart du temps mais il se peut qu’une teinte démente paraisse s’il s’engage dans un discours passionné.

    Ötis est un grand solitaire. Il a fréquenté pourtant des gens au cœur grand mais il ne s’est jamais vraiment attaché à eux dans le sens affectif du terme. Il ne cherche pas à nuire à son prochain mais cultive un rapport à l’autre particulièrement déroutant. Sa foi est un ciment complexe sur lequel sa raison s’est forgée. Très bon orateur lorsqu’il exerce, il n’est pourtant pas bien bavard, ne s’intéressant généralement pas assez aux autres pour s’investir personnellement. Les hommes de sa communauté sont ses frères et il est d’une loyauté sans faille. Les autres, ne font que passer. Ce n’est pas du mépris mais Ötis préfère réfléchir aux problématiques existentielles plutôt qu’à sa petite personne. Ainsi, il ne sait pas parler pour lui-même, s’étant oublié depuis fort longtemps pour préférer servir le Seigneur. Il peut parfois sembler inoffensif - bien que son aspect ne puisse laisser indifférent -, perdu dans ses nébuleuses réflexions mais ses supérieurs savent qu’il n’a pas la conscience des autres hommes et qu’il saura se montrer intraitable s’il a trouvé réponse à ses questions.

    Ordre choisi : Mystique préoccupant.

    Métier exercé dans l'époque d'origine : Moine

    Métier ou fonction après son premier voyage : Prêtre d’abord et peut-être Grand Prêtre ensuite ? Il voudra étudier les nouvelles perspectives de ce monde et cherchera des façons de le faire tourner rond.



Histoire :


- Les jeunes années-


    Il avait six ans et la charrette s’éloignait bien vite. Un petit blond chétif, plus pâle que la lune elle-même, qui espérait que la poussière de la route lui donne meilleure mine. Sa mère ne s’était pas retournée, son père non plus d’ailleurs. Il s’était efforcé de fixer sa petite sœur quelques instants pour mémoriser son visage. Petite créature pleine de vie, de quelques mois, miroir d’insouciance avec de si grands yeux qui le voyaient oui, mais qui ne s’en souviendraient jamais. Ötis avait pleuré mais il n’avait pas cherché à courir après ceux qui n’étaient plus les siens. A quoi bon ? Ses jambes étaient trop lourdes, terrassées par le chagrin pour imaginer défier un cheval pressé. Sa mère n’avait pas ri mais elle lui avait dit d’être sage pour que quelqu’un le prenne. Le jour se fanait doucement et le petit garçon épuisé par l’émotion tremblait plus qu’il ne grelottait. Il sortit un bout de pain de sa poche qu’il s’était gardé pour le voyage et étouffa en quelques bouchées les plaintes qui s’échappaient encore malgré lui. Lorsque son ventre trouva le silence, l’enfant s’installa sur le bord de la route, dans un tas d’herbe un peu plus haute et s’endormit.

    Le son familier et réconfortant des cloches le tira du sommeil mais l’horizon ne lui rappelait rien. Il sauta sur ses pieds et regagna la route en espérant y trouver quelques visages familiers mais non, ils n’étaient toujours pas revenus le chercher. Le garçon se décida à progresser alors, en direction des cloches. La bas, il y aurait du monde, ce devait être dimanche, ses parents l’y auraient attendu. Un bruit de voiture lui parvint enfin et il se retourna, soulagé mais le cheval était trop sombre pour ressembler à Zina. Elle ralentit pourtant à sa hauteur et il dévisagea la femme à la gorge profonde qui le scrutait avec perplexité. Non, sa voix était trop perçante pour être celle de sa mère et ses cheveux trop bruns.

    -T’es d’où mon p’tit ? Ötis la regarda, implorant mais n’arriva pas à répondre. Il désigna de son index la direction qu’elle venait d’emprunter. La bourgeoise - car ce devait en être une à la vue de sa si jolie toilette - le fit grimper à ses côtés pour regagner l’église où elle compter se rendre. Quelle bonne chrétienne aurait laissé un gamin dans le fossé ? Sur le parvis, le petit retrouva de son énergie pour sauter avant que la voiture ne s’arrête et chercher ceux qui l’avaient égaré mais alors qu’il veillait sur les gens qui rentraient dans l’église, il n’en reconnut aucun. Est-ce que c’était l’église où il était déjà allé ? Il leva les yeux sur sa porte, ses vitraux, il était incapable de s’en assurer. Le petit garçon se mit alors à pleurer, persuadé de s’être perdu un peu plus. Ses parents avaient du revenir à la route et ils se feraient gronder pour s’être sauvé.

    La bourgeoise avait prévenu son curé et celui-ci trouva l’enfant et l’invita à entrer après lui avoir donné quelques paroles rassurantes. Il s’occuperait lui-même de retrouver ses parents et pour mieux réussir et attirer les faveurs divines pour leur entreprise, ils devaient d’abord célébrer la messe tous deux. Ötis approuva d’un large signe de tête et suivit religieusement l’office depuis l’un des premiers rangs. Une fois le culte célébré, le prêtre convia le petit à manger, conscient qu’il n’était pas de cette paroisse là. Il l’interrogea du mieux qu’il put mais ce petit garçon ignorait beaucoup de choses. Il s’appelait Ötis mais ne connaissait pas son nom ni celui de sa ville. Le teint si blafard de ces enfants étaient parfois vu comme une malédiction pour les familles et il redoutait bien le pire, ce qu’il s’était passé. Parce que le garçon était particulièrement sage, le prêtre le garda auprès de lui le temps de contacter un orphelinat. Au bout de deux semaines, Ötis eut encore à pleurer de chaudes larmes pour trouver refuge cette fois, dans une bâtisse tenue par des religieuses.

    Il y vécut quatre ans et apprit à lire. Ötis était un enfant calme, il n’avait pas beaucoup d’amis parce qu’il inquiétait par sa peau blanche et par ses yeux translucides mais il se faisait respecter malgré lui, inspirant la crainte. Les sœurs tentaient pourtant de le mêler aux autres et de balayer les rumeurs impies au sujet d’une malédiction mais cet enfant était différent et tous le voyaient. Lorsqu’il eut dix ans, la mère supérieure le convoqua à son bureau. Pour introduire la conversation, elle lui déclara qu’il était un enfant abandonné. Une vague nostalgique et de profonde tristesse l'envahit alors, c'était la première fois que l'on mettait les mots sur ce qu'il était. Jamais il n'avait voulu y repenser.

    -Sais-tu quoi faire de ton avenir mon garçon ? Ötis secoua la tête pour répondre par la négative.

    Il avait l’âge pour aller au Collège du petit séminaire mais celui-ci coutait cher, même pour des religieux. Ils n’y envoyaient que les garçons qui voulaient apprendre et ils cherchaient à savoir si lui, voulait apprendre. L’orphelinat pouvait lui trouver un travail d’apprenti en ville s'il préférait ou bien le placer dans un collège militaire pour qu’ils servent le pays, au frais de la Nation. Autrement, ils lui offriraient le collège s’il préférait se consacrer à Dieu. L’albinos était jeune mais il prit vite sa décision : la ville il connaissait, à chaque fois il essuyait les railleries ; la guerre, il n’aimait pas ça, il n’aimait déjà pas se battre avec ceux qui se jouaient de lui…

    -Je m’appliquerai pour servir l’Eglise ma Mère.

    La femme se redressa un peu surprise qu’il prenne sa décision si vite et avec tant d’assurance. Elle lui assura qu’il avait encore un peu de temps pour réfléchir mais Ötis semblait bel et bien décidé à embrasser ce nouvel avenir.

    -Il te faut un nom.

    -Un nom… L’enfant baissa la tête, ahuri de ne jamais avoir pensé à cette problématique. Je ne connais pas mon nom.

    -Ötis Albamanus. L’enfant regarda la femme avec grand étonnement. C’est ce qu’il est inscrit sur ton dossier. La main blanche… Elle sourit. Cela te va bien c’est le Père Ducret qui l’avait trouvé, celui qui t’a envoyé jusqu’à nous tu te souviens… Veux-tu le garder ?

    Ainsi, cet homme avait trouvé ce petit nom. Il avait cherché à remplir la case du patronyme en observant le garçon qui jouait du contraste des rayons du soleil au travers de sa paume. Il avait gardé le prénom d’Ötis parce qu’il avait espéré que ses parents souhaiteraient le retrouver et sans doute avait-il été baptisé sous ce nom ? L’enfant de six ans avait déjà effleuré le sol d’une église il était donc très probable que sa famille soit pratiquante bien que ce prénom ressemble davantage à un surnom qu’à celui d’un saint. Ötis approuva son nom d’emprunt.

    Les quatre années du petit séminaire furent compliquées. Ötis était entouré de jeunes garçons issus de milieux très différents du sien et il suivait les classes de théologie quand d’autres faisaient plus de géométrie. Ils n’étaient pas beaucoup à être promis au service religieux. Les autres racontaient qu’ils allaient reprendre les affaires de leurs parents, devenir de grands généraux ou bien médecins. Le jeune homme aimait bien les écouter penser. Il ne s’était jamais laissé à rêver et lorsqu’il s’y essayait, une petite voix lui disait que cela était dangereux pour lui. Le seul rêve qu’Ötis avait un jour réussi à articuler lorsque le professeur de lettres l’avait questionné, avait été que le temps cesse de filer. Beaucoup s’étaient ris de lui mais il n’en avait pas été vexé. Il trouvait contrariant que les choses évoluent alors qu’il préférait que les choses demeurent.


-La maturation –


    Après le Collège, Ötis gagna le Grand séminaire. Il découvrit de grandes choses qui nourrirent son cœur et son esprit. Il apprenait vite, il était assidu, il était malléable. Le jeune homme était devenu impressionnant. Il était assez grand par rapport aux autres, un bon mètre soixante quinze, ses épaules étaient larges et son menton stricte. Il était loin le temps où l’on venait le taquiner. Sa voix, il la maniait pourtant avec délicatesse car il demeurait un homme mesuré et ne cherchait jamais à hausser le ton mais il inspirait aux autres une grande méfiance. Est-ce qu’il pouvait se mettre en colère ? Il avait le visage d’un spectre et malgré ses cheveux d’anges, l’éclat de ses pupilles d’azur était trop froid pour le rendre chaleureux. Pendant ces longues années d’études, il se découvrit un vrai talent d’orateur. L’enfant discret était devenu un homme à l’aura calme et imposante. Il écoutait les autres et ne cherchait pas le débat. Quand il parlait, il était difficile de tout cerner… On disait qu’il frôlait tantôt la démence et tantôt le génie. Une si mince frontière entre illumination et discrédit.

    Enfin, à l’âge de vingt ans, en 1780, on lui demanda d’aller goûter à une femme avant de prononcer ses vœux. Ötis ne trouva pas même la requête étrange tant il buvait tout ce qu’on lui disait. Il y voyait là une épreuve et une assurance. Il trouvait ses pairs sages de lui permettre d’ôter à jamais le doute que les jeunes hommes connussent et il s’offrit une jeune femme aux boucles d’ébène et à la peau très ambrée. Le contraste de leur peau était une véritable poésie et cette vision fut pour lui l’un des meilleurs souvenirs de cette soirée. La femme était exquise et il fut suffisamment enthousiaste pour que cela ne dure pas bien longtemps. Néanmoins, l’instant avait été précieux et la femme lui avait demandé pourquoi il ne voulait pas fonder de famille. Il releva la tête, l’air concentré mais préoccupé, comme s’il était devant une problématique de calcul qu’il éluciderait en usant d’un théorème. Il n’y avait pourtant nul théorème pour l’orienter et il répondit presque satisfait, que c’était là une brillante question sur laquelle il devrait se pencher. Il fut ordonné prêtre quelques mois après.

    Le jeune prêtre eut alors de nombreuses propositions mais seule la vie de moine reçut écho en lui. Il demanda à son abbé et rapidement, il entra dans une communauté de franciscains dans laquelle il se sentait apte à s’épanouir. Un homme discret et inquiétant, c’était ce qu’on entendait le plus souvent de lui. Pourtant, il avait la main sur le cœur mais on ignorait si ce n’était pas ce même cœur qui lui gelait les doigts. Jamais, il n’eut de profonde compassion pour autrui, il eut pour simple ambition de suivre les règles qu’on lui imposait. Albamanus sonnait comme une rédemption, est-ce qu’il avait eu du sang sur les mains avant d’entrer au cloître ? Les rumeurs commençaient à gagner en ampleur mais il resta imperturbable et n’accusa aucune de ces diffamations.

    Il était un homme de confiance, il était jeune mais pourtant on le disait sage. Il y avait ce dilemme entre ce qu’il inspirait aux autres et ce qu’il offrait de ses homélies inspirées. Issu d’un ordre de mendiant, Ötis savait éprouver la faim et le froid pour servir la véhémence de sa foi. Il partait parfois dans d’autres couvents pour échanger avec ses frères et vivre l’itinérance avec engagement. Mais le couvent des cordeliers d’Embrun était un peu son chez lui.


- Rupture -


    Le Pape Pie VI avait succédé au franciscain et celui qui avait grandi avec les Jésuites dut bientôt subir l’affolement révolutionnaire. Les récoltes furent mauvaises et toute la société s'égarait alors. Les nobles perdaient en moyen, le clergé était montré du doigt et le petit peuple se sentait saigné. Les discussions s’affolaient à Versailles et jusque dans le petit couvent franciscain, on entendait parler des députés cléricaux qui avaient beaucoup à faire. Ötis ne savait quoi penser. Il avait lu Rousseau mais ne comprenait pas tout. Les hommes se perdaient à trop rêver et ils attisaient leur propre soif. C’est ce qu’il en retenait principalement. Une grande peur traversa les campagnes. Des miliciens de toute part menaçaient les plus simples paysans et tout aussi terrifiés que révoltés, ceux-ci finirent par s'en prendre à ceux que l'époque semblait privilégier. C’était l’été 1789 et le couvent fut ravagé. L’automne s’abattit puis l’Hiver. Le peu de biens du couvent fut confisqué pour la Nation.

    Le monde avait changé et Ötis détestait cela. Il avait du tuer un homme qui, armé d’une fourche, avait menacé de trop près l’abbé. Aujourd’hui, on annonçait que leur communauté n’avait plus droit d’être. Le Pape ne semblait pas les voir, eux, cœurs chrétiens déchirés. On les pria de revenir à une vie civile.. Mais quel sens cela pouvait-il avoir pour eux ? Ötis avait sa vie, une unique vie et elle était au service de Dieu, il ne connaissait rien d’autre et détestait tous ces patriotes inconscients et égoïstes. Quelques uns partirent vers l’étranger, d’autres prêtèrent un odieux serment à la Nation que le Pape ne reconnut même pas et les derniers, les plus fidèles, furent emprisonnés.

    La question religieuse fit beaucoup de vagues. Entre les frères, certains s’égaraient. Ils embrassaient même les valeurs de jacobins, parfois soucieux du Roi choisi par Dieu, parfois soucieux d’une forme d’égalité entre les hommes. Ötis n’en avait que faire, bien que les ancestrales querelles avec les dominicains l’interrogèrent. Sa foi à lui était contemplative et il n’était en rien intéressé alors, il ne souffrait pas trop de la prison. Il avait entendu la sentence : « coupable de fanatisme, dix ans pour le fantôme. » Il avait plissé les yeux mais n’avait pas ressenti d’angoisse particulière. Il avait trente ans à présent, et les choses changeaient toujours et trop. La petite cellule donnait un caractère pénitent au disciple cordelier et cela le laissait plutôt serein.

    Automne 1794, la révolution, toujours elle. Voilà qu’on le fit sortir de prison. Coupable pour les uns, alliés pour les autres, Ötis était libre. Errant dans la cité de Grenoble sans trop de repères, il était un non-mort. La prison l’avait amaigri, ses traits étaient plus durs que jamais et la vilaine blessure des altercations avec les paysans lui donnait cet air menaçant. Pâle comme un messager morbide il ne connaissait plus ce monde et maudissait ces hommes qui méprisaient le pouvoir que Dieu leur avait confié. Ils étaient cupides, ils détruisaient tout au nom de leur seul intérêt. Ils n’auraient jamais dû jouer du temps qui appartenait à tous. La vie et la mort c’est tout ce qu’il considérait mais l’éternité se conjuguait aussi au présent.

    Ötis errait dans les ruelles, vêtu de sa bure grise et sombre, la corde précieusement nouée à sa taille. Que risquait-il qu’il n’avait pas déjà enduré ? La Terreur planait, les gens se méfiaient de tout le monde et ne cherchaient presque plus querelle. A la sortie de la ville, la main blanche s’arrêta dans une ferme. L’homme de la maison avait connu quelques franciscains et les portaient en estime. Il lui offrit du pain et un coin de sa grange pour la nuit. Ötis le remercia d’une prière et se retira pour ne plus effrayer ses enfants. Il n’était pas souriant cela était vrai, il n’était pas même beau, juste inquiétant. Il ne trouva pas le sommeil assez vite, la folie des hommes le tourmentait. La vie, la mort, l’éternité, l’avenir, le passé, le futur. Une question de patience et de temps.

    Il s’efforça de fermer les yeux mais un chuchotement lui parvint…


    Possessions : sa tenue de religieux : bure, corde, chapelet, sandales et un morceau de pain.

    Permissions : * lègère : j'accepte qu'on fasse supposer au personnage qui fait face à mon personnage la raison de mes réactions, mes pensées, mes réactions futures mais cela doit rester extrapolation du personnage de l'autre joueur et ne pas mettre en scène véritablement mon personnage. Je suis néanmoins conscient que l’action peut nécessiter qu’on m’implique. Un petit MP et tout est réglé !

    Autorisez-vous les autres joueurs à influer sur le jeu de votre personnage via la zone RP Blue Hospel, c'est à dire à vous atteindre par le monde des rêves ? Oui

    Disponibilités in RP (cadence de jeu): Je vais dire deux fois par mois. Ainsi je préfère faire de bonnes surprises plutôt que de faire attendre tout le monde.

    Espace personnel : insérez ici le lien à votre espace personnel ( il n'est visible que des membres connectés)

    Crédits avatar : Paul Bettany, « Silas » Da vinci code.

    Crédits signature : Idem et à venir.

    Note: J'espère avoir respecté la cohérence historique, ne pas hésiter à me dire si quelque chose cloche.

AnonymousInvité
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Message  Le Dévoreur de temps Sam 4 Fév - 22:59

Bonsoir Ötis, et bienvenue parmi nous !

J'ai pris plaisir à lire ta fiche et j'ai eu beau scruter les défauts et fautes, la sobriété et la concision du propos sont les seuls traits qui me laissent presque sur ma faim. Je pense qu'elle sera étanchée en jeu et qu'Ötis se révélera au fil du RP. Très touchant le début avec la vision de l'enfant anéanti et pourtant encore plein d'espoir au réveil. Cela augure de beaux moments d'émotion.

Un moine, voilà qui va équilibrer à point notre bande de joyeux lurons. Moine dont l'ordre est en disgrâce à son époque. Voilà qui ajoute un levier intéressant car il va vouloir savoir si les franciscains retrouvent leur aura, probablement.

Au plaisir de jouer avec toi. Le Dévoreur va bientôt agrandir considérablement ta perception de l'écoulement du temps. Tu es prévalidé. Bon jeu à toi !
La plume : Genèse et Philosophie des lieux.
Empreinte : L'histoire de Vladimir Stanzas ou comment on devient le Dévoreur de Temps
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Message  Invité Dim 5 Fév - 9:59

Le Dévoreur a tout dit, rien à ajouter!
Bon jeu.
AnonymousInvité
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