Prénom:
Gabriele
Nom:
Vespucci
Surnom:
Gabriel. Fortement influencé par la France et sa langue qu'il juge parmi les plus belles d'Europe il aura décidé de se nommer Gabriel.
Age:
27 ans
Époque et Lieu de Naissance:
Gabriel est né en 1475 à Florence en Italie. Il est donc né en pleine Renaissance. Période de grands changements sur de nombreux plans.
Physique:
Si Gabriel porte ce nom, c'est principalement en raison de son physique. A sa naissance, ses yeux d'un bleu turquoise et ses cheveux doré comme le soleil en font un parfait petit ange. Ainsi sa mère prend la décision de le nommer comme l'Archange qui influence à cette époque bon nombre d'artistes. Il devient par la suite un charmant jeune homme. Grand, il est élancé et plutôt fier de son physique. A cette époque où l'Antiquité revient à la mode, il semble prendre exemple sur ces influences pour se sculpter un corps d'Apollon. Malgré ses efforts, il demeure fin et ses traits plutôt juvéniles mais cela ne nuit en rien à son charisme et au charme qu'il aime utiliser pour arriver à ses fins. Une belle chevelure brune encadre son visage fin. Des lèvres fines semblant être faite dans l'unique but de sourire et de laisser entrevoir des dents d'un blanc éclatant. Le teint légèrement halé comme tout méditerranéen qui se respecte il sait jouer de ses atouts physiques pour obtenir les faveurs des mécènes.
Il est donc d'apparence très innocente et ne fait pas vraiment son age. Constamment souriant il laisse à penser qu'il est un insouciant qui ne se préoccupe de pas grand chose.
Caractère:
Du point de vue de l'apparence on le pense jeune et sympathique. Il n'en est rien. Il sait jouer de ses charmes et de son apparence pour tromper le monde qui l'entoure. Il n'en demeure pas moins un être humain pourvu de sentiments qu'il juge trop honteux pour se permettre de les affirmer clairement à la face du monde. Renfermé sur lui-même il préfère laisser penser que tout va bien.
Son éducation en fait une personne très intelligente et douée dans certains domaines. Son plus fort atout reste le relationnel qu'il entretient à la fois grâce à son charme et à sa verve. L'époque à laquelle il est né l'aide beaucoup en ce sens où il fallait bien souvent parvenir à convaincre les mécènes d'engager les jeunes artistes. Il donne donc l'impression d'être souriant jeune et innocent quand lui-même se juge plutôt calculateur et froid. Pour lui le respect se mérite et il n'accorde sa confiance qu'en des êtres qu'il jugera dignes de le mériter.
Il n'est pas provocateur sauf quand il sent que ses homologues prennent plaisir à cela mais il n'en viendra jamais aux mains qu'il voit comme ses instruments plutôt que comme un moyen de défense. Il reste tout de même très influençable et accorde beaucoup trop d'importance à l'image que les gens ont de lui. Il est quelqu'un qui pense trop et qui se tracasse du moindre petit souci tant il est perfectionniste
.
Ordre choisi:
Mystique
Métier exercé dans l'époque d'origine:
Artiste peintre et sculpteur.
Métier ou fonction après son premier voyage:
Histoire:
Les jeunes années
Mon beau Gabriel,
Ton père et moi sommes très fier de toi. Nous n’entendons que du bien à ton sujet et cela suffit à nous combler. Il faut que tu continues ainsi. Nous aurions aimé que tu demeures à nos cotés pour ton apprentissage mais ton Grand Oncle Giorgio et ses relations restent beaucoup plus favorables à ta réussite. Mais tu nous reviendras bientôt.
Je regrette tes jeunes années où je pouvais à loisir te serrer contre moi et t’apprendre des choses toutes simples. A présent je pense bien que c’est toi qui m’apprendras des choses. Mais je suis fière de savoir que mon enfant est aussi brillant.
J’espère que tu prends aussi le temps de te distraire un peu. Certes le travail est une bonne chose mais il faut aussi que tu apprennes à t’en détacher de temps en temps. Et dis moi, es-tu toujours aussi séducteurs auprès des jeunes femmes de la ville ? J’ai hâte de pouvoir t’entendre de vive voix me raconter ce que tu as vécu durant tout ce temps.
Je t’écrirai une fois que j’aurais obtenu une nouvelle lettre de toi. Prends soin de toi et continues de nous rendre aussi fiers ton père et moi.
Je t’aime,
Camilla Vespucci
Mère,
Je suis content de savoir que les mots qui se murmurent à mon sujet sont flatteurs. Je ne veux pas vous décevoir et Oncle Giorgio ne me le permettrai pas. Les Médicis sont une famille très très très riche. Si tu voyais leur maison et les repas qu’ils y font. Nous sommes nous même déjà plutôt riches. Mais là… pfiouuu c’est vraiment énorme. Giorgio m’a dit que je pourrais venir vous voir dans peu de temps vu qu’on va passer pas loin de la maison pour un petit voyage. Il ne veut pas me dire où nous allons mais je pense que c’est pour me faire la surprise.
Moi aussi tu me manques beaucoup, ici je n’ai personne pour me réconforter quand ça ne va pas fort mais je te rassure ça ne m’arrive pas très souvent.
Nan je n’ai personne tu sais que je ne m’intéresse pas à ça de toute façon. Et puis, je n’ai pas le temps. Le matin j’ai mes leçons et l’après midi je fais de la peinture et de la sculpture. Le soir quand j’en ai finis je vais au lit et prend à peine le temps de manger. C’est très fatigant. Surtout à mon âge… mais ça ne m’ennuie pas, j’aime beaucoup ça.
Comment va père ? J’espère que tout va bien à la maison. Je ferai un portrait de toi Mère la prochaine fois que je viendrai te voir. Tu verras j’ai fais de grand progrès. Bon je n’aurai pas le temps de le finir mais je pourrais le commencer.
Je t’aime fort et vous me manquez beaucoup.
Gabriele
Mère !!!
Je suis allé en France ! En France tu te rends compte ? C’était vraiment génial. Je n’aurais jamais la place de tout te raconter dans une lettre mais ce n’est pas grave puisque je vais revenir vous voir avec Giorgio. J’ai fais ma première œuvre. Bon elle était petite mais Laurent a beaucoup aimé. Laurent le Magnifique tu dois savoir de qui je parle je t’en avais déjà parlé. Il dit que je suis très prometteur et que si je continue sur cette voie je serai bientôt engagé par un roi. Un roi !!! Je pense qu’il dit ça pour me faire plaisir.
Ah oui pour la France. J’ai beaucoup aimé le voyage, et j’ai l’avantage de connaître leur langue. En plus du latin du grec de l’espagnol… avec toutes mes leçons je crois que je serai capable de parler n’importe quelle langue. Au moins je me rends compte que ça ne me sert à rien. J’ai fêté mes 13 ans avec Giorgio et des amis à lui. J’ai bu beaucoup de vin… trop même. Je ne me souviens même plus de la soirée mais j’ai beaucoup rit.
Je n’ai pas eu de nouvelles de toi pendant tout le voyage parce qu’on ne restait jamais très longtemps au même endroit. Envoie moi vite une lettre tu me manques beaucoup.
Gabriel
PS : Oui j’aime beaucoup comment les français m’appellent… ils ne disent pas toutes les lettres mais je trouve ça très beau.
Gabriel,
Oui c’est très joli. De toute façon ce nom te va bien vu que tu es notre petit ange à nous. Je suis au courant pour la France. Ton Grand Oncle nous avait prévenus quand vous êtes venus nous voir. Je suis heureuse que tu aies aimé cela.
Je suis sure que Laurent ne t’a pas dit cela par politesse. Tu sais il paie très cher pour que tu deviennes un grand artiste. Si tu devenais l’artiste d’un roi cela lui plairait autant qu’à toi. C’est une très bonne chose.
Tu me parles beaucoup de ton travail. Gabriel il faut aussi que tu profites de ta jeunesse. Tu sais que tu as le droit de t’amuser aussi et je suis sure que Giorgio n’y verrait aucun mal. Il ne faut pas que tu travailles trop sinon cela risque de te nuire. Tu deviens de plus en plus beau tu dois faire chavirer beaucoup de cœurs. Ici bon nombre de mères aimeraient te voir épouser leurs filles. Mais je te rassure ta mère n’est pas du genre à te marier sans ton accord. Tu devrais quand même commencer à réfléchir à ton avenir car tu grandis vite et bientôt tu devras apprendre à te débrouiller par toi-même.
Camilla Vespucci
Mère,
Quand vous avez prit la décision de me confier à l’Oncle Giorgio vous l’avez fait parce que vous vouliez que je devienne un grand artiste. Vous vouliez que j’aie une bonne éducation et que je grandisse dans un milieu aisé. Papa et toi vouliez être fiers de moi. Je ne veux qu’une chose c’est que ce que vous vouliez vous l’ayez. Et je pense que je peux y arriver. J’aurais tout le temps de m’amuser quand je ne serai plus ici. Je suis encore jeune, j’ai toute la vie devant moi et je te rassure j’en profite déjà. Mais ce ne sont pas des choses que l’on raconte à sa mère.
Avec Giorgio on commence à beaucoup sortir en ville. Il dit que je suis un homme maintenant et donc il m’amène partout avec lui et me confie même des missions. Maintenant je sais préparer mes peintures seul et je commence à sculpter directement sur les murs. Mais je ne peux faire que de petits motifs je ne connais pas encore bien tout ce qu’il faut savoir.
J’ai rencontré des poètes. Les Médicis aiment beaucoup la poésie. Je vais essayer de m’y mettre mais je trouve ça un peu ennuyeux… je préfère travailler avec mes mains ça m’amuse plus.
Je dois aller faire une course je t’écrirai un peu plus tard.
Gabriel
Mon cher fils,
Je sais que tu t’attendais à une lettre de ta mère. Elle n’est pas vraiment en état de t’écrire. Elle est un peu souffrante mais elle est à mes cotés pendant que je t’écris ces quelques lignes. Nous espérons que tu te portes toujours bien. Cela fait longtemps maintenant que tu n’es pas venu nous rendre visite mais tu dois être occupé. Il y a quelques rumeurs étranges qui circulent au sujet des Médicis. Nous ne savons pas trop quoi en penser ta mère et moi mais elle s’inquiète beaucoup et aimerait beaucoup que tu reviennes la voir dans les jours prochains.
Camilla et Bernardo Vespucci
Gabriel,
Nous n’avons plus aucunes nouvelles de toi depuis maintenant près d’un an et nous ne savons pas du tout où tu te trouves. Il paraît que tu as quitté Florence mais nous ne savons rien de ta destination. Giorgio ne nous écrit plus et personne ne nous renseigne à ton sujet. Je vais devoir me déplacer pour venir te chercher moi-même si je n’ai pas très vite une réponse. De plus les rumeurs semblent se confirmer au sujet de tes mécènes. Nous sommes très inquiet.
Bernardo Vespucci
Père,
Je suis désolé de ne répondre que maintenant mais j’ai de nouveau voyagé en France. Comment se porte mère ? Je m’en veux de ne pas vous avoir prévenu mais nous sommes partis assez rapidement. Je pensais que nous passerions par chez nous mais il n’en est rien. Je vais essayer de me libérer pour venir vous voir très prochainement.
J’ai rencontré l’artiste d’un grand roi qui connaît très bien notre famille. C’est un très très grand artiste même s’il est un peu étrange. En tout cas le roi était très gentil et m’a félicité pour mon travail. J’aurais aimé qu’il me demande de travailler pour lui mais je pense qu’il paie déjà très cher pour son artiste qui a commencé des dizaines d’œuvres.
J’ai besoin de vous voir. Vous me manquez beaucoup et j’ai besoin de rentrer un peu pour m’échapper de tout ce travail.
A très bientôt.
Gabriel
Giorgio,
Cela fait maintenant 7 ans que Gabriele est à tes cotés. Je pense que c’est donc à toi de lui annoncer le malheur qui s’abat sur notre famille. Camilla est décédée la nuit dernière. Je ne sais pas trop si c’est une bonne chose que Gabriele revienne à la maison pour le moment. Je préfère qu’il garde d’elle le souvenir qu’il en a. A savoir une mère aimante et souriante. Essaie de faire en sorte qu’il ne vive pas cela de façon trop brutale. Je te fais confiance pour soutenir mon fils dans les moments durs à venir.
Bernardo Vespucci
Bernardo,
Garbiele est devenu un homme à présent. Ton fils n’est plus l’enfant qu’il était lorsque tu me l’as confié. Cela fait maintenant 2 ans qu’il est au service de Laurent de Médici et que je ne le tiens plus sous mon aile. Je pensais qu’il t’avait averti et qu’il avait ton accord. Je crois qu’il faudrait que tu en discutes directement avec lui pour avoir de plus amples explications. Je suis peiné d’apprendre la mort de Camilla. J’espère que tu arriveras à surmonter tout cela. Si tu as besoin de mon soutien je me tiens à ta disposition.
Giorgio Vespucci
Gabriele,
Je regrette profondément que tu n’aies pas pris le temps de discuter avec ta mère et moi de tes choix. Tu es certes capable de choisir comment tu vivras ta vie mais nous… je reste ton père. Lors de notre discussion tu m’as dis que tu te sentais bien auprès de Laurent… je commence à croire que les rumeurs à son sujet n’étaient pas seulement des rumeurs. Le retour à l’antiquité n’est peut-être pas uniquement une bonne chose en vue des pratiques que les florentins s’amusent à reprendre. Je m’en vais aux cotés de ton Oncle pour un voyage. Je ne sais pas quand je reviendrai ou si même je reviendrai. J’espère que la vie saura se montrer clémente avec toi et que tu parviendras à trouver ta voie. J’ai tout de même des doutes à ce sujet en vue de la façon dont mon fils se comporte depuis quelques années.
Je t’aime et tu me manques mais tu as pris ta décision et moi la mienne.
Bernardo Vespucci.
La maturation
15 à peine... et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'être en admiration devant lui. Ces petites boucles brunes et ce regard si intense. J'avais beau avoir toutes les peintures que je voulais elles n'étaient rien en comparaison de lui. Je lui avais même ordonné de ne pas poser pour un artiste sans mon accord et j'avais bien fait tant ils étaient à se proposer. Il était mon petit protégé, certains pensaient que je le considérais comme plus que cela mais je me fiche de ce qu'ils disent. J'en ai fais ma plus belle œuvre et le reste n'a guère d'importance. Cela fait maintenant des années qu'il travaille pour moi sans relâche et qu'il cherche à devenir aussi doué que les plus grands. Il grandit vite mais garde cette beauté qu'ont les enfants. Il est brillant et doué de ses mains. Il porte finalement bien son nom car à mes yeux il représente la perfection. Mais ce n'est pas encore fini, il est en âge de se former à de nouvelles taches. Je ne sais pas trop s'il appréciera. Il est quelque peu perturbé par la mort de sa mère et l'abandon de son père. Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne les a pas prévenu qu'il travaillait pour moi. Mais ça n'est pas vraiment mon problème. Et puis ces nouvelles activités lui permettront de se défouler un peu et d'évacuer toutes ses tensions. Je lui proposerai demain s'il accepte que je l'initie à tout cela et nous aviserons ensuite.
Ce que son père sous entendait était absurde. Il ne savait pas de quoi il parlait. La seule raison qui le poussait à dire des choses aussi cruelles était liée au fait que sa mère était morte... sa mère était morte. C'était une chose étrange que de dire ces quelques mots. Elle ne sourirait plus. Elle ne lui donnerait plus de nouvelles et ne le ferait plus sourire. Elle ne pourrait plus le serrer contre elle et lui apporter l'unique réconfort qu'il trouvait encore. Elle...
- Bonjour GabrielIl releva la tête et se rendit compte qu'il la tenait entre ses mains. Pourtant il n'avait pas le souvenir d'avoir ne serait-ce que fermer les yeux. Il vit que Laurent s'approchait et il releva la tête pour lui offrir un sourire.
- Bonjour! Je suis désolé j'étais un peu dans mes pensées.- Tu n'as pas besoin de t'excuser! Je venais pour te proposer de te joindre à moi. Je voulais savoir s'il te plairait de découvrir... de nouvelles petites choses.- Bien sur! Comme il vous plaira. De quoi s'agit-il?- Tu verras bien assez vite! Suis-moi!Il rejoignit Laurent dans l'encadrement de la porte et s'assura que sa tenue n'était pas trop négligée. Une fois satisfait de son apparence il se demanda s'il pouvait se permettre de questionner son mécène sur ce qu'il lui proposait. C'était plutôt étrange. En temps normal Laurent ne lui rendait visite que lorsqu'il voulait une nouvelle œuvre ou qu'il voulait s'assurer du bon déroulement de son travail. Depuis quelques temps il avait un comportement différent. Il se montrait avenant et beaucoup moins rigide que dans ses débuts. Peut-être n'était-ce là qu'un moyen comme un autre de lui montrer qu'il était satisfait de son travail. Ou alors il avait une idée derrière la tête mais ne lui en parlerait que lorsqu'il jugerait qu'il le doit.
- Ne t'en fais pas! C'est quelque chose que je juge nécessaire à ton apprentissage. Mais je ne te forcerai pas la main.Il offrit à son mécène un visage radieux et plein de confiance.
- Je ne m'en fais pas! Je suis juste curieux de savoir de quoi il s'agit.C'est à croire qu'il pouvait lire dans sa tête. Cet homme commençait à le connaître un peu trop pour se rendre compte de ce genre de petits détails. Il s'était pourtant juré de ne pas se laisser affecter par tout ça. Il ne devait pas. Il n'avait plus personne et ne devait compter que sur lui-même. Laurent avait beau être influent et puissant il savait que cela ne durerait pas. Pour l'instant il avait la chance d'avoir travaillé dans une des plus grandes familles d'Italie, cela ne devrait pas être très compliqué de trouver quelqu'un une fois l'ensemble de ses talents exploités par son mécène actuel. Giorgio pourrait toujours lui prêter main forte si besoin.
- Voila nous y sommes.Ils étaient arrivés jusqu'à la petite cour intérieur à l'arrière de la maison. Le soleil était déjà haut dans le ciel et le début d'après midi s'annonçait des plus chaud. Une fois ses yeux habitués à la lumière il s'aperçut que deux chevaux étaient scellés et semblaient les attendre.
- Tu es déjà monté il me semble?- Oui plusieurs fois!- Bien donc on va pouvoir passer directement aux choses sérieuses.- C'est à dire?- Et bien... nous allons chasser.Chasser... une idée intéressante à laquelle il n'avait jamais pensé. Probablement parce qu'il s'agissait d'une activité destinée uniquement aux riches. Il ne pensait pas du tout que Laurent l'inviterait à chasser. Il rayonna et sourit de toutes ses dents à l'homme qui l'invitait à aller chasser à ses cotés.
- C'est très gentil! Mais... vous n'avez pas peur que cela me retarde pour...- Tutut! Allons allons! Il faut savoir profiter des bonnes choses.Cette journée fut mémorable. Jamais il n'avait songé que l'on pouvait tirer autant de plaisir à une activité qu'il aurait pu juger horrible s'il n'y avait prit goût immédiatement. Mais les choses évoluaient étrangement. Après la chasse, Laurent lui fit connaître les joies de l'athlétisme, de la joute et du maniement des armes. Il n'en voyait absolument pas l'utilité mais ne se serait pas risqué à refuser. De plus il aimait cela et trouvait de plus en plus plaisant de pouvoir se détacher un peu de ses œuvres. Sa mère le lui avait dit après tout. S'il l'avait écouté dès le début il aurait pu apprendre bon nombre de choses. Mais il serait probablement moins doué de ses mains du point de vue artistique.
Ainsi il passa les deux années suivantes à se perfectionner dans différents domaines. Il n'avait plus aucunes nouvelles de son père et de son Oncle et à présent les seuls qu'il considérait comme des proches étaient les Médicis. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi Laurent lui permettait de découvrir autant de choses... c'était peu commun qu'on permette aux artistes autant de liberté et surtout autant de familiarités.
Il connaissait les bruits qui couraient à son propre sujet, mais Laurent était bien trop âgé pour qu'il puisse envisager quoique se soit avec lui. Et puis le meilleur moyen d'entretenir une rumeur était d'essayer de la démentir. Après tout c'était tout à son avantage pour le moment. Au moins commençait-on à parler de lui. Bon ce n'était pas encore pour ses œuvres mais cela ne tarderait pas. Ce qu'il craignait, c'était que les Médicis ne le chassent pour faire taire la rumeur.
Mais un beau jour, le nom de Vespucci éclata dans tout Florence. Laurent de Médici avait reçu une lettre de son oncle Amerigo qui aux cotés d'autres personnes avait voyagé au delà de la Grande Mer pour découvrir un nouveau monde. Dès lors de nouvelles rumeurs firent leurs apparitions. Les plus mauvaises d'entre elles laissaient entendre qu'Amerigo s'était octroyé la découverte à lui seul et qu'il voulait que son nom reste dans l'histoire. Gabriel ne comprenait pas le but d'une renommée future... lui ce qu'il voulait c'était être célèbre dès à présent mais voila que son Oncle venait tout gâcher.
La santé de Laurent se détériorait à vue d’œil. Ils avaient donc quitté Florence. La villa de Carreggi fut leur nouvelle demeure. Gabriel passait son temps à peindre quand Laurent restait enfermé dans sa chambre. Les affaires allaient un peu mal de ce que Gabriel avait entendu mais il ne se souciait pas vraiment de tout ça. Il savait qu'il pourrait rebondir. Son nom lui ouvrirait bien des portes à présent et il était resté au service des Médicis pendant de longues années ce qui lui valait une certaine notoriété. Ce qui devait arriver se produisit peu de temps après leur arrivée à la Villa. Laurent succomba et c'est son fils Pierre lui succéda. Seulement Pierre n'était pas aussi doué que Laurent. Les affaires dépérirent rapidement et Gabriel prit alors la décision de quitter la famille Médicis. De plus, Pierre ne voyait en lui qu'une perte d'argent trop importante. Gabriel rejoignit donc Michel Ange, un artiste de renom qui avait vécu chez les Médicis durant quelques années et qui s'était lui aussi fait chasser par Pierre. Ils vagabondèrent ainsi durant quelques temps avant de revenir à Florence. Là Michel Ange fut appelé à travailler à Rome auprès du Pape qui le mandait pour la création de son tombeau. Gabriel avait alors 25 ans et sentait qu'il était sur le déclin.
Rupture
Gabriel reprend alors les affaires familiales. Il laisse de coté son talent artistique et se met à travailler dans le commerce et la vente. Son oncle Amerigo est revenu de ses voyages mais s'est installé à Séville. Il n'a donc plus aucun contact avec ses proches mais ses affaires sont florissantes. L'enseignement qu'il a reçu de Laurent en fait un parfait commerçant et il voit sa fortune s'accroître de jour en jour. Son charme et ses richesses en font alors un parti très convoité des grandes familles. Ses boucles qui à son plus jeune âge étaient couleur des blés sont à présent d'un noir ébène, il est grand et élancé. Il est désormais Homme à la fois sur le plan mental et physique. Mais il ne se sent pas l'envie de fonder une famille. Il continue donc de privilégier les relations de courte durée.
Il ne parvient pas à trouver d'attache et semble se rendre compte que plus le temps passe et moins il aime ce qu'il fait. Il voit alors dans les expéditions Espagnoles un moyen de vivre une nouvelle aventure. Il abandonne l'ensemble de ses bien et accumule ainsi une petite fortune. Il rejoint l'Espagne et se rend auprès du Roi pour lui demander la permission de participer à l'expédition. Là son nom est reconnu et il ne lui faut pas dépenser le moindre sou pour être accepté. Finalement la renommée de son Oncle pouvait avoir du bon.
Ils quittèrent la cote Européenne en direction du Nouveau Monde. Gabriel était tout excité par ce voyage. Il n'avait jamais navigué et ne pensait pas que cela pouvait être aussi exaltant. En revanche son humeur était vite refroidie quand il songeait à ce qu'il devrait faire une fois les cotes du Nouveau Monde atteintes.
Il ne le savait pas encore... mais jamais il ne finirait ce voyage à peine commencé. Alors que par une nuit sans lune il était sur le pont du navire, une silhouette sombre se détacha pour venir se joindre à ses songes de vie future.
Possessions:A venir
Permissions:Contrôlée
Autorisez-vous les autres joueurs à influer sur le jeu de votre personnage via la zone RP Blue Hospel, c'est à dire à vous atteindre par le monde des rêves ?Oui
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