Histoire:
« Luis et Ruben ont l'honneur de vous annoncer la venue de leur petitE frère sœur : Maya. Papa et maman sont très heureux. Et très surpris ».
Voilà ce que reçurent les membres de la famille Etcheverry et les amis proches. Un faire-part de naissance bleu pré-imprimé et prêt à être complété avec le nom de l'enfant, auquel une main féminine avait apporté des corrections manuscrites à l'encre rose, transformant petit en petite, frère en sœur, et ajoutant « et très surpris. ».
Bixente et Fabiola Etcheverry avaient de quoi être surpris. Alors qu'ils s'attendaient à avoir un troisième fils, les voilà finalement les heureux parents d'une petite fille ! Ils auraient pu blâmer le gynécologue pour s'être trompé sur le sexe de leur enfant. Mais le couple était tellement heureux d'avoir enfin une fille que la naissance de Maya apporta un bonheur double. Dès sa naissance, Maya fut choyée, chouchoutée et privilégiée, tant par ses parents que par ses tornades de frères.
Le rêve de maman de voir une chambre rose dans sa maison et des robes dans son panier de lessive allait être enfin réalisé... ou pas. Dès qu'elle fut en âge de marcher, Maya devint comme ses frères aînés : une enfant intrépide, qui aime courir plus vite que ses frères, dans la boue, avec leur ballon de rugby dans les mains et jouer à la bagarre jusqu'à se faire de vrais bleus. Au final, pas de chambre rose mais une aux couleurs du Biarritz olympique, comme ses frères et comme le bureau de papa. Pas de robes non plus, pour courir dans la campagne basque, ce n'était pas pratique.
Maya était un véritable garçon manqué, qui avait une incroyable autorité sur ses aînés. Si elle n'était pas une élève aussi studieuse, elle aurait pu être le reflet de ses frères. Si la fratrie se destinait à des métiers manuels, comme leur papa menuisier et Compagnon du devoir, Maya prenait davantage le goût de l'apprentissage des langues et la voie des longues études, comme sa maman bolivienne. Une polyglotte venue terminer ses études de sciences politiques en France, qui finalement n'était jamais repartie et était devenue une heureuse mère au foyer.
Enfant, Maya, rêvait d'être vétérinaire (« pour sauver la maman de Bambi », disait-elle). Cependant, un événement tragique changera ses projets.
Pour ses 12 ans, Maya fit un de ses habituels caprices. Elle réclama un voyage en Bolivie, pour rencontrer cette grand-mère bolivienne qu'elle n'avait jamais vu et qu'elle avait appris à aimer grâce à la correspondance régulière qu'elles entretenaient. Deux semaines en Amérique du sud, uniquement entre mère et fille, furent offertes à Maya, afin de surgir devant la porte de chez sa grand-mère et lui crier « surprise ! ». Ce que Maya n'avait pas prévu avec son caprice, c'était de tomber sur une femme vivant dans une précarité que même sa fille ignorait, de rencontrer une femme mourante, touchée par la fièvre bolivienne. Maya avait rêvé dès son plus jeune âge de rencontrer cette mamie de l'autre bout du monde. Un rêve brisé par des images d'agonie et par la mort de celle qu'elle avait longtemps imaginé dans ses rêves. Maya perdit pendant plusieurs mois son entrain naturel et lorsqu'elle retrouva sa gaîté, Maya se trouva aussi un nouveau but : devenir médecin là où il en manque. La petite surprise aux airs de garçon manqué allait devenir la fierté de la famille.
Pour terminer ses études de médecine, Maya déménagea aux États-Unis. Elle s'y épanouit et y rencontra Patrick, un boulanger français expatrié et sans famille. Il était tombé amoureux de sa cliente préférée. La client n'avait d'yeux que pour son boulanger. Maya était devenue la femme de Patrick, son brin de femme intègre, au corps musclé et aux formes bien réparties, au langage familier, fleuri et franc, mais piètre cuisinière.
Les déplacements de Maya, en tant que médecin pour Médecin sans frontières, ne dérangeaient pas Patrick, même si cela l'inquiétait. Il était trop fier pour l'avouer. Patrick disait, sous les encouragements de belle-maman, qu'un jour, dans un pays lointain, Maya leur trouverait peut-être l'enfant qu'il ne pouvait pas lui donner... et qu'elle n'était pas pressée d'avoir ! Patrick était aussi très fier de pouvoir se vanter auprès de ses amis américains que sa femme était en mission dans un dispensaire situé dans un pays dangereux et qu'elle ne se laissait pas faire par les militaires. Maya détestait leur air supérieur (« face aux civils, ils pètent plus haut que leur cul » disait souvent Maya en imitant la voix grave d'un gradé), elle ne les supportait pas. A part Anita Detmers, médecin militaire pour l'ONU, qu'elle rencontra lors d'une intervention suite à un massacre dans un petit village perpétré par des rebelles africains, et avec qui elle noua des liens d'amitiés.
Généralement, Maya était envoyée en Afrique et sa dernière mission l'avait conduite en Sierra Leone, où la fièvre de Lassa faisaient des ravages, et plus précisément dans le dispensaire de Kagali. Elle se trouvait plus précisément dans un dispensaire de Kagbelle, qui se trouvait non loin d'une plage fréquentée par les trafiquants en tout genre et... un touriste qui semblait sortir du siècle dernier. Dans ce dispensaire, elle y croisera son amie Anita, envoyée par l'armée pour aider. Le touriste pique sa curiosité. Trop même, puisqu'elle découvrit l'existence du voyage dans le temps.
Ici s'arrête l'histoire écrite de Maya Etcheverry et commence votre travail. A vous de rédiger la suite de sa fiche à votre guise en
intégrant les éléments suivants:
- Sa description physique et psychologique
- une partie sur son enfance heureuse en compagnie de deux frères terribles
- son goût pour les langues et les études
- développez son état d'esprit suite à la perte de sa grand-mère, dans des conditions difficiles pour une enfant de 12 ans
- Expliquez son changement d'idée de carrière, passant de vétérinaire à médecin pour une ONG
- Décrire sa réaction suite à la découverte du massage d'un petit village africain et de sa rencontre avec Anita Detmers, médecin militaire arrivée sur place en même temps que Maya pour soigner les survivants. Comment ont-elles sympathisé malgré le fait qu'Anita soit militaire et que Maya les a en horreur ?
- sa découverte du voyage dans le temps (à développer en fonction de l'évolution du RP dans Blue Hospel où Maya est PNJisée)
Ce que vous pouvez rédiger au fil des RP après validation:
- A peine entrée en contact avec Zorvan, en bonne assoiffée de connaissances, Maya assaille Zorvan de questions de toutes sortes (sur lui, sur ses pouvoirs, sur le univers en général).
- Maya ne cachera pas son statut de voyageuse à son mari, qui se sentira plus rassuré de la savoir en voyage à travers le temps, à faire du tourisme temporel, plutôt que dans un pays en guerre.
Conditions de validation: identique à celle des autres PJ. Vous devez en outre intégrer cette fiche à la fiche modèle d'empreinte des Citoyens Non Voyageurs et y ajouter toutes les précisions de jeu qu'elle renferme ( pnjisation, crédit avatar, rythme de postage, etc)