[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le jeu de rôle
« Rome : 3000 après Cæsar » se situe dans un avenir lointain. L'humanité a évolué et les sciences ont tant progressé que nous autres, contemporains, assimilerions leurs pouvoirs à de la magie pure. La technologie n'existe plus en temps que telle. Génétiquement modifiés et dopés aux nanotechnologies, les humains sont devenus plus forts, plus rapides et possèdent tous des dons incroyables. Le monde a changé. Après l'effondrement du libéralisme, après les grandes croisades, les religions polythéistes sont devenus le coeur du gouvernement. Chaque prière a son importance, car, lors des grandes festivités, les dieux les plus vénérés nomment leurs prêtres qui désignent à leur tour les sénateurs de l'empire Romain. Les enjeux des prières sont donc prépondérantes dans la vie romaine.
Une autre espèce a évolué en parallèle : les androïdes, esclaves des êtres humains. Si ce ne sont les codes barres appliqués à leur poignet, ils ne peuvent physiquement pas être distingués des humains. Leur statut est pour le moins ambiguë. Certains humains veulent tous les détruire, d'autres les utilisent comme esclaves, voire esclaves sexuels et d'autres enfin souhaitent les libérer de ce joug. Plusieurs courants de pensées s'affrontent donc. Mais en réalité, ce débat ne devrait pas avoir lieu. À leur conception initiale, les androïdes ont été pourvus de plots mentaux qui les contraignent à obéir à leur maître avec la plus grande dévotion. Ils ne devraient même pas être capable de prétendre à leur liberté. Mais l'intelligence artificielle de certains androïdes a permis à certains de contourner ce plot, de le rendre inefficace. Ces androïdes ne sont plus obligés de servir. Mais ils se cachent. De tels androïdes sont reformatés, purgés de leur conscience quand ils sont découverts.
Rome est une ville perdue, derrière les remparts de la cité des créatures monstrueuses empêchent les romains de découvrir ce qu'il est advenu des autres civilisations. L'ancienne culture romaine a refait surface. Les romains vivent de l'agriculture, de la pêche, profitent des jeux au Colisée et se sont tournés vers une religion polythéiste tolérante. Quatre dieux antiques y sont vénérés. Jupiter, père des dieux, et ses prêtres souhaitent que la situation reste ainsi. Minerve, déesse de la guerre, souhaite que les soldats soient entraînés et qu'une nouvelle armée soit renforcée pour aller détruire ces créatures entourant la ville. Pluton, gardien des portes de l'Enfer, est devenu le gardien de la cité. Lui et ses hommes protègent la ville et ses remparts. Quant à Vénus, déesse luxuriante, elle a la réputation de n'accorder aucun intérêt à la politique et préfère jouir de la vie à Rome.
Le Dévoreur de temps