Prénom : Eva Mariana Daniela Luccia (oui, les prénoms chez les Espagnols sont à rallonge. Navrée. J’ai quand même évité le prénom de ma grande tante espagnole : Carlotta …)
Nom : Mills (là ça claque parce que ça vient de mon papa américain)
Surnom : Princesse (ça c’était le surnom que me donnaient mon papa et ma grande sœur)
Âge : 32 ans
Époque et lieu de naissance : Upadek
Je suis née à Sacramento (Californie), le 4 septembre 1982.
Physique, Caractère : • Physique :
Mon physique est assez simple. Je ne ressemble pas à une bimbo. J'ai d'ailleurs l'air d'un garçon manqué puisque je suis toujours en jean ou en pantalon, c'est mieux et plus confortable pour le métier que j'exerce. Je me vois mal courir après un voyou ou un suspect en talons aiguilles ou en jupe. Je suis brune, les cheveux longs, un visage aux traits fins, toujours hâlée. J'ai la chance de vivre en Californie. Je mesure 1m77. Je ressemble à mon père qui est encore plus grand alors que ma sœur est tout mon contraire. Elle a hérité des gênes de notre mère, plus petite. Mon boulot d'inspecteur de police exige de moi une certaine endurance. Mes entraînements, sportifs ou professionnels, ont façonné mon corps, svelte et fuselé ... surtout mes jambes.
• Caractère :
Projet ambitieux de vous expliquer mon caractère quand on est né comme moi d'une mère espagnole et d'un père américain. Attention les yeux ! Ça va être un vrai feu d'artifice. Si, si promis ! Je tiens toujours mes promesses.
J'ai le sang chaud ! Sans blague ! Que voulez-vous je suis une hispanique donc je démarre au quart de tour. On ne s'ennuie pas avec moi. Je suis têtue (j'ai la fâcheuse manie de foncer tête baissée quand je pense avoir raison. D'ailleurs, j'ai toujours raison et j'aime quand on me le répète), impatiente, anxieuse (ce qui se traduit par un débit verbal non contrôlé de ma part. Je suis un vrai moulin à paroles quand je m'y mets. Donc pensez à prendre vos boules quies ou de l'aspirine), capricieuse, compliquée, impulsive, distante (pour me protéger quand on arrive à me toucher de près). Comment ça je vous fais peur avec tous mes défauts ? Rhoo, mais non, je n'ai jamais mangé personne ... quoiqu'en réfléchissant bien ... Je plaisante !
J'ai tout de même des qualités qui m'ont été assez répétées par ma famille : je suis altruiste, à l'écoute (mine de rien je sais aussi me taire ^^), débrouillarde, courageuse et passionnée. Je crois qu'avec tout ça, vous pouvez avoir un petit aperçu de ma personne.
Ordre choisi : Les Révoltés
Métier exercé dans l'époque d'origine : Inspecteur de Police à Sacramento.
Métier ou fonction après son premier voyage : (à venir)
Histoire :
Entre trois et dix pages maximum.
- Les jeunes années -
Je suis née en Californie, le 4 septembre 1982. Je suis la seconde fille de ce couple très charmant que sont mes parents, Dylan Mills et Luccia Perez. Tout comme ma grande sœur, Isabella, plus âgée d'un an et demi, nous avons passé notre enfance à voyager entre les terres hispaniques et les États-Unis. Mais avant de vous conter mon histoire, il va falloir faire un petit détour par le passé.
Commençons par l'histoire de ma mère qui est née en Espagne, à Grenade. Mon grand-père maternel a été un très grand avocat, renommé, aujourd'hui à la retraite et ma grand-mère, issue d'une vieille famille de la terre qui exploitait des vignobles toujours réputés. Décrits de cette manière-là, mes grands-parents n'auraient jamais dû se connaitre. Sauf que le père de ma grand-mère (donc mon arrière-grand-père) avait fait appel au cabinet d'avocats où travaillait mon futur grand-père pour un souci avec un client. Mon grand-père était jeune et il commençait tout juste à prendre ses marques. Le coup de foudre, cela existe encore. D'accord, il faut le dénicher, mais ce fut le cas pour mes grands-parents. Deux ans après, ils se mariaient en grande pompe et ma mère (Luccia) naquit onze mois après, puis ce fut autour de son frère (Alejandro), deux ans après. Ma mère et mon oncle n'ont jamais manqué de rien. Mon grand-père se tailla une renommée de lion et ma grand-mère avait rejoint l'équipe de direction du vignoble pour aider mon arrière-grand-père à exploiter à l'étranger les bouteilles de vin. Si mon oncle Alejandro a suivi sa passion pour la viticulture, ma mère devint la digne héritière de son père, fière de sa fille, en étudiant le droit. Elle devint aussi douée que son père, première de sa classe, elle décrocha tous ses diplômes avec des mentions supérieures et les félicitations de ses professeurs et mentors. Ne désirant pas travailler dans le même cabinet que son père, elle accepta une proposition d'un autre cabinet pour y faire ses armes. C'est vers le milieu de l'année 1977, que son patron lui fit une proposition qu'elle ne put refuser : s'exporter aux USA et surtout collaborer avec un autre cabinet en Californie sur une affaire qui touchait les deux pays. Le cabinet McGrabe & Hawkins l'aida à trouver une chambre d'hôtel, payée par son patron durant tout son déplacement. Un déplacement qui ne devait pas dépasser les deux semaines pour clôturer ce dossier. Elle partit donc rejoindre la Californie et la ville de Sacramento. Là, commence sa vie américaine et sa rencontre avec mon père : Dylan Mills.
Dylan Mills (mon père) est né dans une famille moins bourgeoise que celle de ma mère, à Sacramento. Son père était un inspecteur de police et sa mère était employée dans une grande société pour y faire le ménage. Autant dire que la petite famille vivait d’une manière moins cossue. Mon père n’était pas un élève modèle. Il était plutôt genre bagarreur, borné et grande gueule (comme moi) et mes grands-parents ne savaient plus quoi faire pour qu’il suive le bon chemin. Après de multiples discussions sur son avenir, mon père accepta d’intégrer l’école de police de Los Angeles pour y faire ses classes. La discipline de cette académie forgea mon père et, sa mentalité changea, faisant de lui l’un des meilleurs éléments puisqu’il sortit premier de sa promotion.
Le cabinet d’avocats McGrabe & Hawkins travaillait en étroite collaboration avec la Police. Ma mère rencontra mon père et de fil en aiguille, ils sympathisèrent, s’appréciant davantage un peu plus chaque jour. Sauf que ma mère devait retourner en Espagne dès la fin de cette enquête. Je vous passe tous les détails qui ont contribué à l’arrestation de l’individu qu’ils recherchaient. Un séjour qui passa de quinze jours à quatre semaines. Une nouvelle proposition allait chambouler la vie de ma mère. Le cabinet américain lui proposa de venir travailler pour eux. Elle aurait droit à la carte verte et pourquoi pas, dans quelques années, demander une double nationalité. Vous comprenez bien alors qu’elle ait accepté de tout quitter, d’aller vivre en Californie au grand plaisir de mon père.
Je ne vous fais plus attendre, promis ! Je vais vous parler enfin de moi ! Fille cadette du couple Mills, j'ai connu une enfance chaleureuse, entourée de l'attention de mes parents et la bienveillance de ma grande sœur. Nous passions toutes nos vacances en Espagne, parfois seulement avec notre mère. Papa ne pouvait pas toujours se libérer puisqu'il était monté en grade, en tant qu'inspecteur. Les odeurs des vignobles, cette nature calme et tranquille loin de la population de Sacramento, les parties de fous rires dans notre village de Grenade, les soirées devant les grillades. La belle vie loin des soucis. J'y ai mes plus beaux souvenirs d'enfance. J'étais vraiment un petit garçon manqué. Jouer à la poupée avec ma sœur, cela allait un moment, mais après je préférais suivre les garçons pour grimper aux arbres, faire des cabanes, jouer au ballon, et même me battre ... Combien de fois suis-je rentrée avec des égratignures au grand dam de ma mère et de ma sœur, mais sous le sourire émerveillé de mon père qui m'avait donné le surnom de Princesse. Je ne comprenais pas pourquoi il m'appelait ainsi. Je n'avais rien de la petite fille modèle et attentionnée, douce et délicate. C'était plutôt ma sœur qui était ainsi, mais mon père me répétait très souvent que j'avais une carapace pour me protéger et qu'à l'intérieur, si on arrivait à gratter la surface et à la fissurer, on apercevait la princesse qui n'osait pas se dévoiler. Paroles nébuleuses à cette époque-là dont je ne pris véritablement conscience de leur exactitude que beaucoup plus tard ...Notre oncle Alejandro qui n'a jamais eu d'enfants ni ne s'est jamais marié, nous couvait de tous les cadeaux possibles. Il nous avait offert une année, des chevaux, chacun le nôtre et c'est comme cela que j'ai appris à devenir une cavalière hors pair.
Dans la vie d'une adolescente, il n'y a pas que des vacances, ce qui est un peu dommage. Élève moyenne parce que je ne me donnais pas l'effort de faire plus, je menais ma petite barque tranquillement tandis que ma grande sœur était tout le portrait de notre mère : travailleuse et la meilleure élève de sa classe. Maman ne cessait de me faire la morale. Elle me demandait d'arrêter de trouver tous les prétextes pour sortir en douce de la maison surtout lorsque j'ai commencé à grandir, vers l'âge de quatorze ans. Je n'ai jamais fait d'énormes bêtises. J'adorais faire le mur, m'éclipser de ma chambre pour retrouver les amis sur la plage. Les années passèrent ainsi, mais j'étais l'exacte réplique de mon père plus jeune : moi et les études, ça faisait deux et je ne me voyais pas suivre une carrière de juriste ou d'avocate. Un soir, mon père me parla de mon avenir et me posa la question qui allait déclencher ma vie de jeune adulte : « Eva, si tu décidais d'entrer à l'Académie de Police ? Tu as le profil de l'agent de terrain. Tu ne te laisseras pas marcher sur les pieds et je te vois déjà remettre les machos à leur place. Qu'en dis-tu ? »
- La maturation -
La Californie, l'état américain le plus peuplé (38 millions d'habitants), n'a pas de police d'État, mais plusieurs agences de police spécialisées, ce qui permet de trouver sa voie plus rapidement. Dès que vous mettez le pied à l'Académie, on vous assomme avec toutes les branches dans lesquelles vous pouvez travailler : California Highway Patrol (CHP), California Bureau of Firearms, California Department of Fish and Game, California Bureau of Gambling Control, le Los Angeles Police Department (LAPD) ou le San Francisco Police Department (SFPD), ou des polices spécialisées comme le BART Police qui assure la sécurité du réseau de transport de la région de la baie de San Francisco, l'ensemble couvrant une grande partie de la population de Californie. Vous savez très bien que je ne fais jamais comme tout le monde, me fondre dans le moule, très peu pour moi. Mon sergent-chef ne cessait de me dire qu'il n'avait jamais vu un cadet aussi buté qui alliait l'intelligence et l'agilité, mais avec un caractère à ch***. Comme j'aimais le répéter, on ne pouvait pas plaire à tout le monde et, très honnêtement, je m'en foutais. Ce fut donc à la moitié de mon cursus que je compris ce que je désirais faire : être sur le terrain et assurer la protection des habitants. Les dix-huit mois que je passai furent à la fois très importants pour moi, puisque je prenais enfin conscience qu'il était temps de faire quelque chose de ma vie, mais aussi, très chaotiques. Ma promotion était constituée de dix-neuf mecs et six nanas. Ce n'était pas une mince affaire pour se faire respecter dans cette jungle de testostérones.Honnêtement, il faut avoir un moral d'acier pour affronter les instructeurs et le machisme sur-dimensionné de ces Messieurs qui se croient supérieurs à nous, seulement parce qu'ils ont des c***** et pas nous. Une des filles de ma promotion lâcha prise très vite au bout du troisième mois et je décidai que j'allais remettre à leur place ces abrutis. Je m'entraînai dur et, comme toujours, les efforts payent un jour ou l'autre. De plus, aussi bornée que moi, cela n'existait pas ou alors je n'avais pas encore rencontré la personne qui pourrait me tenir tête. Les semaines défilèrent et mes résultats devenaient, au fil du temps, meilleurs chaque jour, surpassant les mâles de ma promotion tant sur les exercices de tir, de grimper de cordes et de filet, entrainement en défense tactique, en techniques de défense contre une agression physique grave, l'endurance et j'en passe. La liste serait trop longue à vous énumérer. Peu à peu, leurs regards changèrent vis-à-vis de nous et, la tension laissa place à l'amitié et à du soutien entre les filles et les mecs. Je suis sortie de l'académie première comme mon papa qui me félicita avec les larmes aux yeux. Je choisis donc le même commissariat que mon père pour y faire mes premiers pas en tant qu'agent.
Ma sœur Isabella, de son côté, poursuivait ses études en droit, travaillant comme stagiaire dans le même cabinet que notre mère. Et moi, j'étais heureuse de faire le métier que je voulais. Bien évidemment, le commissaire pris grand soin de séparer la fille et son père. Nous n'étions pas dans la même équipe et j'ai fait mes premières armes avec un vieux de la vieille bientôt à la retraite, d'abord dans les patrouilles en voitures (parce qu'il faut bien commencer quelque part). Au fur et à mesure, j'ai pris de l'assurance et des galons. Je trépignais d'impatience dans les voitures. Dès qu'il y avait un suspect à prendre ne chasse, c'était moi qui appuyais sur le champignon. Puis, je changeai de coéquipier. Un inspecteur d'une quarantaine d'années et qui m'apprit toutes les ficelles du métier sur le terrain. J'étais enfin confrontée à mes premières enquêtes.
Tout souriait à notre famille pourtant notre père s'absentait de plus en plus de la maison. Il répétait à notre mère qu'il travaillait sur des dossiers épineux et, qu'il devait apporter son aide dans d'autres villes. Au tout début, rien ne me sembla étrange. J'avais déjà vu des inspecteurs être mutés durant quelques semaines pour bosser sur une enquête dans une autre ville pour mettre en relations les différentes informations glanées des deux parties. Mais mon père revenait toujours de plus en plus fatigué, comme lassé par ses voyages. Des voyages qui se rapprochaient les uns des autres. Moi qui avais l'habitude de parler à mon père, de me confier, il n'avait plus l'envie ni le temps de ces tête-à-tête avec sa fille. Dès que je lui posais des questions sur ce qu'il faisait, il haussait le ton, lui qui ne l'avait jamais fait et il claquait la porte de sa chambre pour s'y enfermer. Au commissariat, personne ne pouvait m'aider ni ne savait pourquoi mon père était dans cet état. Tous me répondaient que ses enquêtes lui prenaient beaucoup de son énergie et que ça se tasserait.
Vint alors la période la plus douloureuse, où ma vie sombra dans l'Enfer. Des évènements impossibles à freiner ou à détourner qui allaient façonner la nouvelle Eva, plus distante. Les problèmes avec mon père ne s'arrangeaient pas et ma mère ne paraissait pas sans soucier plus que cela. La ville de Sacramento traversa, elle aussi, un moment sinistre : un homme perpétuait des enlèvements sur des jeunes femmes et aucune n'avait été retrouvée, ni vivante, ni morte. La sécurité était renforcée un peu partout et, nous devions aussi gérer les souffrances des familles. Mon père avait, une nouvelle fois, disparu sans donner plus d'explications. Une nuit alors que j'étais en repos, je reçus un coup de téléphone, celui du commissaire, m'indiquant de venir rapidement au 36 Olvera Street. C'était l'adresse de ma sœur. Mon sang se glaça, sautant de mon lit pour enfiler mon jean et un pull. Mon coéquipier avait été averti lui aussi et, il m'attendait devant mon immeuble. Il conduisit aussi vite qu'il le pouvait tandis que j'étais plongée dans un tourbillon de peur et d'angoisse. Tous ces gyrophares, ces camions et ces véhicules devant la villa de ma grande sœur. Elle venait d'être enlevée. C'est un voisin qui avait entendu des cris, qui était sorti de chez lui pour se rendre compte que la porte d'entrée de la demeure d'Isabella était ouverte et la maison baignée dans l'obscurité. Tout commençait à s'effriter autour de moi et, je me sentais happée dans la folie et la dépression. Je dus tout raconter à ma mère, effondrée et, deux jours après, mon père revenait parmi nous, transformé, les traits tirés. Il s'enferma dans un mutisme que je ne comprenais pas.
Entre un père qui passait son temps à disparaitre, puis à se murer dans son silence avec comme seule compagne, sa bouteille de whisky, ma mère qui s'était plongée dans son travail d'avocate pour oublier son chagrin et ma sœur, sans aucune trace de son agresseur... Tout cela ne faisait pas bon ménage. J'étais persuadée posséder un fort caractère pourtant ce ne fut pas le cas. Les semaines et les mois passèrent. Nous avancions sur une bonne piste. Au total, huit femmes avaient été enlevées et nous n'avions jamais retrouvé aucun corps. J'espérais que ma sœur soit encore vivante. Mais une nuit, je craquai, seule, chez-moi, ... Le verre vola à travers la pièce et je me laissai glisser à genoux sur le sol. L'émotion vive me submergea et je n'ai jamais autant pleuré comme si quelqu'un avait ouvert les vannes. Je devais me libérer de toute cette pression, cette sensation de ne plus rien contrôler, de ne pas pouvoir faire plus pour ma sœur, de mes parents qui se comportaient chacun à leur manière et de façon étrange.
- Rupture -
Ma sœur ne m'aurait pas pardonnée si j'avais abandonné aussi vite. Je savais que quelque part, elle comptait sur moi. Je retrouvai mon mordant malgré la blessure de mon cœur. Une plaie qui contenait de la tristesse pour ma sœur et de l'incompréhension envers mon père qui n'avait pas désiré participer aux recherches et à l'enquête.
Six mois après l'enlèvement d'Isabella, on mit enfin la main sur cet homme. On retrouva cinq femmes vivantes et deux mortes, dont les corps avaient été enterrés dans son jardin, mais pas de traces de ma sœur. L'homme certifia de n'avoir enlevé que sept femmes. Je devais tout reprendre à zéro et me focaliser sur les enquêtes antérieures de mon père. Dylan Mills était connu comme le loup blanc et il avait mis des dizaines d'individus louches derrière les barreaux. Peut-être qu'il s'agissait d'une vendetta contre lui. Mon père se volatilisa une énième fois ce qui me permit cette fois-ci de me plonger dans ses dossiers. Les archives du commissariat étaient situées au sous-sol ...
~~ Flash-back ~~
- Salut Pete ! Pourrais-tu me sortir les derniers dossiers sur lesquels bossait mon père ? Si tu peux remonter jusqu’à huit mois en arrière. - Eva ! As-tu une dérogation pour consulter les dossiers ? - Non ! Tu sais très bien que c’est pour retrouver ma sœur. J’ai besoin de savoir si quelqu’un ne veut pas faire payer à mon père une condamnation. Il a beaucoup voyagé pour participer à diverses enquêtes en dehors de Sacramento et, je …- Ton père n’a jamais participé à aucune enquête en dehors de Sacramento. J’avais l’amère impression de tomber dans un fossé. Mon père n’avait jamais fait aucun déplacement pour ses enquêtes. Alors où était-il ? Je remontai à l’étage, ouvrant la porte du commissaire, à la volée, sans me faire annoncer.
- Chef ! Vous souvenez-vous de la dernière enquête de mon père hors de Sacramento ? - Je n’ai jamais envoyé ton père pour une enquête hors de la ville. Ah si ! au tout début, mais tu étais petite, tu devais avoir dix ans peut-être. - Mais où est-ce qu’il est alors ? - Comment ça ? En arrêt maladie pour ses crises d’arthroses comme à chaque fois que ça lui prend ! - Des crises d’arthroses … Je me retirai du bureau dans une effervescence de pensées. Mon père n'avait jamais voyagé, mais, en plus il n'était pas malade. Il n'était pas à la maison non plus. Je ne voyais qu'un seul endroit pour trouver des réponses à mes questions : son bureau personnel. Je savais ma mère au palais de justice et j'en profitai donc pour entrer chez eux. Mon père possédait une pièce à lui, son jardin secret où même ma mère n'avait jamais eu le droit de mettre les pieds. La porte était ouverte et, lorsque mes yeux se posèrent sur toutes ces étagères emplies de livres, je compris que Dylan Mills ne nous avait pas tout dévoilé. Mon pouce glissa sur chaque dos de ces reliures plus ou moins anciennes. Chaque livre parlait de voyage dans le temps, de phénomènes étranges et paranormaux. Tout ceci ne ressemblait pas à mon père. Je m'assis dans son fauteuil, derrière son bureau, fouillant les papiers qui s'y trouvaient. Le premier tiroir était fermé et, je trouvai rapidement la petite clef dans son cendrier. Je découvris un carnet secret, une sorte de journal qu'il tenait. Je le feuilletai avec l'espoir d'en apprendre un peu plus. Un nom étrange revenait sans cesse au fil de ma lecture : le Dévoreur de temps. Mon père était-il devenu fou ? Je refermai le tiroir, prenant avec moi ce carnet pour pouvoir le lire à tête reposée.
~~ Fin du Flash-back ~~
Une semaine après.
~~ Flash-back n°2 ~~
Sous la porte de son bureau, la lumière flirtait avec la pénombre du couloir. Il y avait donc quelqu'un à l'intérieur. Je tenais dans ma main son carnet. Je n'en avais pas saisi grand-chose, des délires de mon père sur les sauts dans le temps. Certains passages parlaient d'Isabella et il était temps de mettre les choses au clair avec lui. J'ouvris la porte et il fut surpris de me trouver devant lui. J'agitai le carnet que je tenais et ses prunelles s'assombrirent subitement.
- Comme ça, tu es en déplacement à Minneapolis, à Vegas, à New York … pour tes enquêtes. Tu pensais me mentir pendant combien de temps encore ? Où est Isabella ?! - Eva ne te mêle pas de ça ! - Ah oui ?! Tu crois que tu vas m’empêcher de la retrouver ?? C’est quoi toutes ces idioties sur un Dévoreur de temps ?!! PARLE !! AIE AU MOINS LE COURAGE DE ME REGARDER EN FACE !! - ça suffit ! lançant-il en tapant du poing sur le bureau.
Reste en dehors de cette histoire une fois pour toutes ! - Et dire que je te faisais confiance ! Tu as toujours été tout pour moi ... Aujourd'hui, je ne reconnais plus mon père. Je vais me débrouiller toute seule. Tu as noté l'adresse d'un bar pour tes rendez-vous nocturnes. Je ne sais pas qui est cet homme et s'il existe vraiment, mais je compte bien en découvrir davantage sur lui et sur la disparition de ma sœur ! ~~ Fin du Flash-back n°2 ~~
Je décidai de me rendre sur Folsom Boulevard, là où se trouvait le bar que mon père fréquentait souvent et dont j’avais découvert l’adresse dans son carnet. J’avais pris avec moi une photo de lui que je présentai au patron. Ce dernier me certifia que mon père venait parfois s’installer à une table du fond, toujours la même. De temps en temps, il n’était pas seul. Il discutait avec un autre homme.
- Vous pouvez m’en dire plus sur cet homme ? Son nom ? Une adresse ? - Non. La seule chose que je peux vous dire, c’est qu’il se montre vers 23 heures et qu’il est toujours assis à cette table. - Vous êtes certain que vous n’avez aucun moyen de le joindre ? Ecoutez-moi bien, peu importe vos petits secrets, si vous voyez cet homme, dites-lui qu’Eva Mills veut le rencontrer au sujet de sa sœur. Je viendrai tous les soirs et je l’attendrai à cette table. Aujourd’hui, 22h58.
Comme toutes les nuits depuis une dizaine de jours, je m’assis à la table, me replongeant dans le carnet de mon père. Je tentais d’imaginer les scènes, les discours entre lui et cet inconnu jusqu’à ce qu’une silhouette se dresse devant moi, relevant mes prunelles vers un visage qui m’était totalement étranger…
Possessions : - son jonc en argent dont elle ne se sépare jamais, cadeau de sa soeur.
- son glock et ses balles
- sa besace contenant au moins : son Iphone, un couteau suisse, un paquet de kleenex, une petite bouteille d'eau.
Permissions : Autorisez-vous la pnjisation de votre personnage par vos partenaires ? Merci de spécifier sur le pnjisomètre votre tolérance. [/b][/color]
[*]aucune : "je suis absolument et définitivement allergique à toute pnjisation" ( auquel cas lors d'une absence prolongée dans un RP multi-joueur, vos partenaires devront faire comme si vous aviez disparu de leur champ de vision mais sans le dire, libre à vous ensuite lors de votre retour dans le rp, de trouver une explication plausible à votre "disparition")
Autorisez-vous les autres joueurs à influer sur le jeu de votre personnage via la zone RP Blue Hospel, c'est à dire à vous atteindre par le monde des rêves ? ( voir modalités de fonctionnement
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"Moi, joueur du compte personnage EVA MILLS, déclare avoir pris connaissance que ce forum comporte une sous section interdite et cachée aux - 18 ans. Je prendrai soin de protéger la sensibilité des plus jeunes en usant des espaces consacrés si mes récits contiennent des propos violents, choquants ou à caractères érotiques. Toute infraction délibérée sera sanctionnée par la suppression de mon compte. Je prends connaissance de ces conditions en m'inscrivant et les accepte. L'administration du forum ne saurait en être tenue pour responsable." Crédits avatar : Rachel Nichols (photo shoot, fanpop, image retravaillée par mes soins)
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